Ceci est la suite d'une histoire.
Titre : L' été de Dino - Chapitre 10
Auteur : Gredin 14
Email : gredin14[_at_]hushmail.com
Personnages : 2 adolescents
Le plus jeune garçon a 13 ans
Voyeurisme
Première fois
Oral
Masturbation
Homosexualité masculine
Texte envoyé le 15/08/2016
Texte publié le 15/08/2016
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Histoire envoyée à notre site des 'Histoires Taboues'.
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L'après-midi du même jour.
– Yesss, je l'ai !
Mathéo, banane jusqu'aux oreilles.
– La fille on peut la voir demain après-midi si on veut.
– Demain ? Mais j'peux pas, j'ai le championnat académique !
– Rhaaa m... ! ! !
Un autre jour, essaye...
– Ok, je vais voir. Par contre elle a dit que si c'est deux c'est cent au lieu de soixante-dix. Faut qu'on arrive à trouver l'argent.
– T'inquiète. Je vais me débrouiller.
– Cool. Je savais que tu dirais oui. P... j'ai trop hâte !
Sohan qui se ramène avec un autre d'une autre classe, Mathéo me fait le clin d'œil pour me dire de garder l'affaire entre nous. Pas de problème. Et alors que je vais pour demander un truc à Sohan, j'aperçois Karim sur son scoot derrière la grille qui me fait signe de venir le voir.
– T'es copain avec lui ?
Mathéo, l'œil soudain inquisiteur.
– Naaann. Juste comme ça.
– Laisse-le putain (Sohan à Mathéo, parlant de moi), t'es sa nounou maintenant ?
Bien dit !
– Oui ?
– Salut !
– Salut.
La main qu'il me met sur l'épaule au travers la grille, p... j'vous dis pas comment que ça doit jaser derrière !
– J'ai un taf si tu veux.
– C'est quoi ?
– Ça te dirait de... « rediscuter » encore une fois ?
Petit sourire en coin, pas de doute que Karim fait allusion à notre visite à la villa.
– Je sais pas.
– Héé y'a de la thune mec !
– Combien ?
– Plein, t'inquiète.
Surpris que cela s'emboite aussi vite, je ne sais vraiment pas quoi dire. D'un côté, une nouvelle occasion de se remplir à nouveau les poches, de l'autre la sensation de mettre le doigt dans un engrenage auquel je ne m'attendais pas.
– Je sais pas.
– T'es un ouf toi ! Je te trouve un plan et toi tu me la joues « Ô naaannn, je bouge pas mon cul ! ».
– C'est pas ça mais...
– Une demi-heure et t'empoche deux cents euros, t'as vu ça où ailleurs ?
– Une demi-heure ? ?
– Ben ouais mon pote ! Et facile en plus. C'est pas loin d'où on a été. Alors, tu prends ?
Une demi-heure, c'est vrai que c'est vite passé.
– Si je dis oui, c'est quand ?
– Tout à l'heure.
– HEIN ? ?
– Ben ouais, les affaires ça n'attend pas mec !
– Mais j'ai cours jusqu'à 16h00 !
– T'inquiète, on va gérer. On y va direct, et 18h00 grand max je te ramène chez toi.
Le groupe que je viens de quitter que je louche du coin de l'œil, pas de doute que je suis le propos du genre "mais il fait quoi d'après vous avec Karim ? ?" que ça n'arrête pas que de me jeter des coups d'œils ! Karim quand même, le grand dont tout le monde a peur...
16h00.
Fin du cours. Bon, dire que j'ai été parmi les plus attentifs serait mentir. Difficile de mêler les problèmes de physique-chimie à ceux d'un rendez-vous dont je ne sais pas grand-chose et dont je me demande si, en fin de compte, j'en ai vraiment envie.
C'est la notion de l'engrenage qui me fait peur. Cette sensation de ne plus pouvoir dire non. Mais j'ai aussi cette curiosité qui me pique. Comme si j'avais une petite voix intérieure qui me dit « bah essaye, tu verras bien, et il sera toujours temps de dire non si t'en as plus envie ! » Et puis y'a le fric aussi...
16h00, je me dirige sac à dos à l'épaule vers la sortie où Karim m'a dit qu'il m'attendrait. Je fais vite, souhaitant que mes copains ne me voient pas partir avec lui.
– Heyyy...
Karim et son scooter rutilant. Il doit le laver tout le temps ! Pied gauche sur la pédale du même côté, le temps d'enjamber et de caler l'autre pied, ça y est on peut y aller.
– C'est loin (moi derrière) ?
– Comme l'autre jour je t'ai dit, mais juste un peu avant.
– Tu le connais celui chez qui on va ?
– T'inquiète, je t'enverrai jamais chez « des » que je ne connais pas !
Mes bras qui l'enserrent, aujourd'hui il porte juste un maillot gris et du coup, tel que je me tiens à lui, je peux suivre chacun des mouvements de son corps dès que nous passons un dos d'âne ou un nid de poule.
– Qu'est-ce que tu as fait l'autre jour avec le mec ?
Karim qui remet ça !
La tête que je tourne vers la droite, le vent qui me siffle aux oreilles (nous ne portons pas de casque) je fais celui qui n'entend pas.
Du coup, lâchant son guidon pour mieux se tourner vers moi :
– J'ai besoin de savoir. C'est tout. C'est juste pour savoir jusqu'où tu es d'accord d'aller. Alors ? T'as fait quoi avec le mec ?
P... obligé de le dire ? ? ! !
Les gaz qu'il remet, Karim a repris sa vitesse. Peut-être que si je le vois pas...
– Il m'a demandé de me déshabiller.
– Tout ?
– Comment ça ?
– A poil ?
– Ouais.
– C'est tout ?
...
Le paysage qui défile, si je le dis, ça serait la première fois que je dévoilerai du "dedans de moi"... J'hésite.
– ALORS ? ?
– Après non, il m'a demandé si j'étais ok de le laisser de me toucher.
– T'as dit quoi ?
– Ouais.
– Il t'a sucé ?
– Nooonnn t'es ouf !
– Et toi ?
– NOONNN je veux pas.
– Ok. Comme ça maintenant tu vois je sais jusqu'où tu es d'accord d'aller. T'inquiète.
Les bois qui défilent sur la droite, le vent qui siffle toujours autant, j'ai tout d'un coup l'amère impression de n'être plus le seul à pouvoir décider de ce que je fais du "dedans de moi"...
Nous roulons pendant vingt bonnes minutes encore sur la même route que celle prise il y a trois jours. Et tout d'un coup, à la sortie d'un virage, un portail sur la droite :
– C'est ici. Descend.
Le soleil qui perce au-travers des grands arbres, ça fait une lumière qui joue dans les feuillages.
– Pousse, c'est toujours ouvert.
– Haannnn...
– C'est bon tu refermes et remontes.