Ceci est la suite d'une histoire.
Titre : Mathys - Chapitre 13
Auteur : Svetlana Vassilianova
Email : svetlana.vassilianova[_at_]unseen.is
Personnages : 1 femme, 1 petit garçon
Le plus jeune garçon a 11 ans
Romantique
Première fois
Oral
Masturbation
Pénétration vaginale
Pénétration anale
Texte envoyé le 13/05/2014
Texte publié le 13/05/2014
Creative Commons 2014 - Svetlana Vassilianova. Certains droits réservés.
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Résumé :
La parution du roman "Théophane" en mars 2014 a suscité un échange d'environ 750 messages électroniques avec plus de 70 expéditeurs en moins de deux mois.
C'est énorme pour ma première expérience d'édition numérique et j'avoue que je ne m'y attendais pas.
Cela m'a été droit au coeur et m'a apporté beaucoup de joie.
J'ai essayé de répondre à tout le monde et je vous prie de m'excuser si j'en ai oublié.
Je tiens à votre disposition une version PDF et Epub du roman. Il suffit de m'écrire pour l'obtenir.
Dans ce nouveau roman intitulé "Mathys", vous retrouverez l'esprit qui vous a passionné et apporté du plaisir. Du moins, je l'espère.
J'attend vos retours positifs et négatifs bien entendu.
Bonne lecture !
Svetlana.
Pour me contacter, une seule solution : svetlana.vassilianova@unseen.is
Histoire envoyée à notre site des 'Histoires Taboues'.
http://www.asstr-mirror.org/files/Authors/Histoires_Fr/www/
Il y eut beaucoup de monde ce matin du lundi six janvier deux mille quatorze. Fin des vacances de Noël et rentrée des classes oblige.
Mon train-train, si je puis dire ainsi en tant que cheminote, était de retour lui aussi. La rentrée des mêmes têtes, des mêmes comportements d'usagers mécontents, aigris de leur travail et des transports publics. Aigris de leur vie sans aucun doute aussi.
Les vacances étaient terminées et la possibilité de voir Mathys aussi souvent que la semaine précédente me semblait réduite.
C'est idiot, j'avais un petit copain. Mon premier et vrai petit ami, un amant très tendre et les choses faisaient qu'il était désormais moins facile de se voir.
Heureusement, nous nous étions échangés nos numéros de téléphone. Les messages que nous entretenions étaient un gentil palliatif au manque que j'éprouvais.
La seule possibilité était les prochaines vacances scolaires, celle de février ou encore certains mercredis comme il me l'avait laissé entendre dans le train du retour.
Cette relation me semblait difficilement durable. Moi qui avais désormais des besoins, des envies et qui l'aimais tout simplement ne serait-ce que pour ces jolis moments de tendresse qu'il m'apportait, je ne pouvais plus le côtoyer que par messagerie instantanée, sous couvert d'une identité masculine de son âge. Des fois que ses parents lisent ses messages.
Je pestais contre moi-même. Je pestais pour mon âge trop élevé qui m'aurait obligé de devoir me justifier d'être auprès de lui.
J'aurais aimé pouvoir l'appeler tout simplement pour entendre sa voix, si limpide, douce, plutôt que de discuter par messagerie interposée.
Je commençais vraiment cette journée de la manière la plus sombre.
Une petite lueur de bonheur m'apporta du réconfort. Elle provint de l'horloge du hall de la gare qui indiqua sept heures trente. L'heure à laquelle Mathys devait arriver en gare.
*
Huit heures, toujours personne dans le hall. En tout cas pas mon petit homme. Trois jours que je ne l'avais pas revu et il me manquait vraiment trop. Je lui envoyai un sms : « Slt Math, t'es où ? ».
Après d'interminables minutes, une réponse arriva : « Mathys est malade. Il se repose. Il n'ira pas en cours aujourd'hui. Bonne journée Nicolas ».
Je bénissais l'idée de Mathys d'avoir enregistré mon numéro de téléphone sous le prénom de Nicolas car la réponse avait dû être écrite par l'un de ses parents. Encore heureusement que celui-ci n'ait pas eu l'idée de passer un appel vocal.
Le restant de la matinée s'écoula tout aussi tristement que le début. Un temps désastreux, des gens énervés qui commençaient mal l'année et moi qui déprimais de n'avoir pas vu mon petit ange roux de tout le week-end.
A onze heures, un nouveau message fit vibrer mon téléphone posé sur l'imprimante à billets. Je ne le lu pas de suite car j'étais très occupée avec une cliente. Une seconde volée de messages ponctués par des notifications sonores arriva sur Facebook Messenger.
Enfin libre, je consultais rapidement la liste des messages. Tous étaient de Mathys. Un sms pour me dire de le rappeler et des messages sur Messenger où il me demandait clairement de venir le rejoindre cet après-midi car ses parents étaient absents jusqu'à seize heures.
Le soleil qui n'était pas encore levé à l'extérieur, surgit tout à coup dans ma tête. Je revivais.
*
Mon cœur battait la chamade au moment même où la porte de l'appartement s'ouvrit. Telle une adolescente se rendant à son premier rendez-vous, j'allais entrer dans le domaine de mon jeune amoureux et enfin le revoir.
Mathys esquissa un semblant de sourire lorsqu'il me vit. Il n'avait cependant pas la tête des meilleurs jours. Enrubanné dans un peignoir jaune d'où deux mollets fins aux pieds nus dépassaient en bas, il me fit entrer et referma délicatement la porte blindée puis poussa le loquet métallique.
Ses cheveux en bataille indiquaient qu'il venait d'émerger de sous ses draps tout juste pour m'ouvrir. Sans un mot, il m'embrassa sur les lèvres et me proposa de l'accompagner jusqu'à la cuisine.
Il eut la gentillesse de me faire un très bon café avec une Senseo. C'était adorable d'attention et ça me changeait de ma sempiternelle cafetière de la gare.
– Ca va mieux Mathys, tu ne parles pas ? Demandai-je étonnée par son manque d'éloquence.
– Je n'y arrive pas, j'ai trop mal à la gorge. Me répondit-il avec une grosse voix enrouée qui l'aurait fait passer pour un adolescent plus âgé.
– Ah oui, effectivement ! Dis-je en rigolant. On dirait un monstre.
Mathys sourit aussi et me donna mon café qui avait fini de couler. Pour lui-même, il mit une capsule de chocolat et pris un paquet de biscuits dans l'armoire.
– On va dans ma chambre ?, me demanda-t-il, tout simplement dès que son petit déjeuner fut coulé.
– Bah si tu veux. Bien sûr.
*
C'était drôle d'être dans la chambre d'un adolescent. Les volets étaient fermés. Je me retrouvais dans le noir, assise sur son lit, adossée au poster accroché sur le mur, telle que je me retrouvais chez mes amies quand nous étions adolescentes et que ces petits moments intimes nous apportaient de bons délires sur les garçons que nous trouvions mignons.
Ce sont de bons souvenirs où entre copines encore nous nous moquions des professeurs et des filles que nous n'aimions pas.
Je me rappelais m'être inventé des amitiés avec certains garçons pour ne pas passer pour une cruche vis-à-vis de mes amies qui avaient déjà des copains. Enfin, c'est ce qu'elles disaient...
Aujourd'hui, à vingt-quatre ans, c'était bien réel, je me retrouvais dans la chambre d'un préadolescent. Elle sentait le mâle. Cette odeur particulière, prenante. Celle d'une pièce mal aérée dans laquelle l'adolescent qui a passé la nuit diffuse des effluves corporels. Je m'imprégnais de cette odeur, je m'étonnais de l'apprécier.
Assise sur les pieds de Spiderman et toujours le dos au mur, Mathys vint se placer entre mes jambes, se servant de ma poitrine comme dossier. Il appuya sa tête contre mon épaule gauche. De la télécommande, il alluma la télévision.
– Je suis content que tu sois venue, me dit-il, les yeux mi-clos. J'ai l'impression d'aller déjà mieux.
– Non Mathys, c'est moi qui suis heureuse d'être avec toi. Ton café est très bon.
Des clips musicaux passaient à la télévision mais aussi contre les murs de la chambre, diffusant des lumières qui se reflétaient comme de doux stroboscopes. Nous étions baignés dans une ambiance psychédélique envoûtante et calme à la fois.
J'entourais de mes bras mon petit ami qui posa ses mains par-dessus les miennes. Elles étaient chaudes. Mon nez dans ses cheveux, j'y déposai un baiser. Je respirai enfin son odeur.
*
Mathys, dont je sentais les mains se relâcher, s'endormit. Son corps n'avait plus le dynamisme de l'être éveillé. Sa tête penchait de plus en plus.
Je l'accompagnai alors doucement, pour ne pas le réveiller, dans la position couchée. Je m'allongeai auprès de lui, sur le coté.
Coincée entre Mathys et le poster de Skillet, je le regardais tendrement. Son peignoir s'était entrouvert sur son torse et laissait apparaître quelques morceaux de sa peau blanche.
La curiosité me fit approcher la main et soulever un pan du peignoir. Celui-ci n'était pas attaché par la ceinture. Je découvrais qu'il était torse nu au dessous, portant juste un bas de pyjama.
Je laissais vaquer mes doigts sur sa poitrine, longeant à plusieurs reprises le sternum en son milieu, de son cou à son nombril, pour s'y perdre de temps à autre et remonter jusque sous les côtes minces. Mathys respirait fortement, bruyamment, encombré par les écoulements internes liés à sa maladie. Son corps était chaud.
Ma main s'aventura au seuil de son pubis, à la limite même de l'élastique de son pantalon de pyjama et le longea dans un mouvement de plus en plus appuyé pour franchir, c'était le but, cette barrière par le dessous.
Les premières phalanges s'y insérèrent et le restant de la main suivit. J'atteignis son sexe qui reposait mollement et le caressa d'un doigt de sa base jusqu'à son sommet. Il resta au repos. Il ne devait pas dépasser les cinq à six centimètres.
Première fois qu'il ne ressentait aucun effet et que ce sexe que je n'avais connu que dans le double de cet état restait aussi mou et souple.
La manipulation de son sexe m'excita plus qu'elle ne fît d'effet à mon petit amant. Je couvris ses testicules et sa verge de ma main en coupole et jouais quelques instants avec ses bourses sous mes doigts.
Mathys, toujours endormi, bougea et se tourna sur sa gauche. J'enlevai rapidement ma main pour ne pas le blesser. Il était beau, endormi comme cela sur le côté.
Je refermai le peignoir sur son torse et le couvrit avec la couverture qui était au pied du lit. Le laissant se reposer, je restai à ses côtés, allongée, écoutant sa respiration.
Les doigts sous mes narines, je m'endormis aussi, rompue à la fatigue de ma matinée de travail, hypnotisée par l'odeur troublante et exquise du garçon.
Pour me contacter, une seule solution : svetlana.vassilianova@unseen.is