Ceci est une nouvelle histoire.
Titre : Doux apprentissage - Chapitre 1
Auteur : Amandine
Email : amandine2bis[_at_]hotmail.fr
Personnages : 2 petites filles
La plus jeune fille a 8 ans
Romantique
Exhibitionnisme

Texte envoyé le 09/10/2014
Texte publié le 12/10/2014

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Résumé :
Une mère célibataire initie ses fillettes à la séduction

Histoire envoyée à notre site des 'Histoires Taboues'.
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Doux apprentissage

par Amandine

Chapitre 1

Amandine avait deux filles. Sophie, l'aînée de dix ans, et Clara âgée de huit ans. La vie solitaire de divorcée pesait sur Amandine. Elle avait besoin d'aimer et de s'appuyer sur ceux qu'elle chérissait. Ses parents étaient trop loin. Le pont des confidences avait été rompu avec eux voici longtemps. Ses amies, elle les avait perdues en même temps que son divorce. Accaparée par son travail et l'éducation de ses filles, il lui manquait les circonstances et le temps pour conquérir d'autres amitiés.

Et puis, elle voyait avec fierté ses filles grandir. Amandine les imaginait déjà femmes. Elle avait besoin de tendresse et de connivence. Ainsi se rapprochait-elle de Sophie comme d'une adolescente. Clara, comme toute cadette, copiait et espionnait sa sœur. Ce que la différence d'âge éloignait, la jalousie rapprochait. Tout ne devait pas être dit ou fait devant-elle. Peu de choses lui échappaient cependant.

Les soirées se passaient « entre filles ». Toutes les séries et tous les films « à l'eau de rose » étaient dévorés. Les émissions sur le vif (reality show) où l'amour éphémère planait les captivaient. Les apparitions du « beau » Mae étaient scrutées dans le programme de télévision. Mais ces moments débutaient trop tard. Amandine ne les regardait que d'un œil en lavant la vaisselle ou en repassant. La fatigue alourdissait les paupières d'Amandine. Car, entre retour de l'école et la fin des travaux ménagers, pas un instant ne la libérait de ses servitudes de mère. Enfin assise dans le divan, elle abandonnait au sommeil une partie de la soirée en famille.

Les deux filles d'Amandine étaient bien sages. À dix ans, Sophie était parmi les plus grandes de son CM2. Bonne élève, une copine la distrayait parfois. C'était une gamine élancée et particulièrement gracieuse. Elle souriait tout le temps et découvrait ainsi d'éclatantes dents blanches. Ses longs cheveux châtain-clair retombaient en boucle sur ses épaules. Son visage ovale et à large front était rythmé par de beaux yeux, de grands sourcils et une large bouche. Son petit nez charmant en était sa ligne d'harmonie. La poitrine de Sophie était restée celle d'une enfant. Rien ne voulait encore pointer. Lorsqu'elle la déshabillait, Amandine avait le plaisir de découvrir son pubis parfaitement glabre. Les lèvres de son sexe restaient celles d'une fillette. Le clitoris parfois semblait réagir lorsqu'elle passait un gant pour la laver.

Clara était encore plus rieuse que Sophie. Un rien provoquait ses éclats enchanteurs. Très bonne élève, à huit ans, elle dominait son CE2. C'était, également, la plus grande de sa classe avec son mètre et ses trente-trois centimètres. Elle était aussi fine que Sophie. Ses cheveux étaient ceux de sa sœur. Les deux filles se ressemblaient beaucoup. Toutes les deux étaient coquettes. Cela ravissait leur mère. Sous la douche, Clara aimait qu'Amandine la chatouillât « à son pipi ». Elle partait alors dans fou-rire qu'elle n'arrivait pas à contenir.

Sophie et Clara avaient les mêmes goûts vestimentaires. Ou plutôt, il n'y avait pas que l'école qui influençait Clara. Il y avait son aînée. Les fillettes voulaient ressembler à Violetta. Elles aimaient leggings, Jean's pour leur confort. Jupe et robe étaient portées afin de s'enfiévrer du pouvoir de ces vêtements sur les mâles. Amandine reprochait aux leggings de Sophie d'être choisis trop petits. Très serrés ils révélaient les coutures de ses culottes. Le savait-elle n'était pas la bonne question. Le voulait-elle commençait, à dix ans, d'être plus approprié.

L'absence d'un homme pesait terriblement pour le corps d'Amandine. Ses gestes d'affection se multipliaient vers ses gamines. Celles-ci devenaient ses confidentes. Elle était moins parente mais plus intime avec Sophie et Clara.

Alors quand les grandes vacances apportèrent leur repos, ces trois filles s'adonnèrent à « Secret story ». Amandine était heureuse d'apporter ses commentaires. Ce fut une initiative de cette mère. Cela devint un rituel autour duquel tournait toute la journée. C'est ainsi que, sans s'en rendre compte, elle débuta l'éducation sexuelle de ses filles. À tout moment, elle leur apprenait à comprendre les jeux de rôle. Les attitudes de séduction la ravissaient. Comme une Maîtresse d'école, Amandine les commentait. Elle s'adressait alors à Sophie et l'instruisait. Par ricochet, Clara en profitait. Elle était sensée ne pas comprendre les jeux entre hommes et femmes. Comme pour tout ce qui est interdit, au contraire, elle retenait beaucoup et vite.

Amandine apprenait ainsi à Sophie l'art des regards foudroyants, des sourires enjôleurs, des souffles désespérés. Tout ce que faisaient les héroïnes était analysé et critiqué. L'importance de la coiffure, Amandine la mettait en évidence, tout comme celle du maquillage. Un couple de critères retenait particulièrement son attention. C'était celui des habits et des postures. Amandine aimait voir ces actrices jouer de l'envergure de leur décolleté et de l'entonnoir de leur jupe. Plus celui-là était plongeant, plus elle faisait deviner la puissance de cet atout. Mais ce n'était rien à côté de la position des jambes. Car en un décroisement Amandine leur prouvait que ces actrices pouvaient dévoiler les cuisses ou ouvrir sur la culotte.

Sophie, et par conséquent Clara, apprenaient donc le plaisir de séduire les hommes. Elles comprenaient, sans que leur mère osât le dire, l'importance de leur propre sexe. C'était implicite, cette région intime devenait plus décisive que leur poitrine et même que leur visage.

Les hommes étaient aussi détaillés. Mais c'était beaucoup plus sommairement. Il y avait celui aux beaux yeux bleus et cet autre à la musculature d'athlète. Un ou deux autres bénéficiaient « d'un beau petit cul ». Amandine avouait parfois son rêve de passer une nuit avec l'un d'eux. Ses filles, sans plus de père, n'en semblaient pas trop choquées. Elles étaient habituées à la franchise de leur mère qui se traduisait par un peu de verdeur.

En ces premiers jours de vacances, le genre de relations entre Amandine et ses filles avait basculé. Sa seule référence quant à l'éducation de fillettes était sa propre mère. Certes, elle était très amère sur les ratés qu'avait entraînés ce type d'éducation si rigide. Mais elle l'appliquait tels des hommes politiques qui savent que leur recette est néfaste. Ils se sentent dédouanés de toute culpabilité car cette erreur est appliquée par tous.

Comme bien des mères, celle d'Amandine l'avait entourée d'un cocon opaque pour la protéger de dangers improbables. Elle avait omis de lui inculquer des méthodes pour contourner les circonstances de la vie. Elle avait oublié de la prévenir que les hommes ne sont pas tout le temps des princes charmants. Et puis, comme toutes les femmes de la génération de la mère d'Amandine, elle l'avait culpabilisée quant à ses besoins sexuels. Mais savait-elle, elle-même, l'épanouissement qu'apporte une sexualité conquérante et bien assimilée ?

Ce n'était pas une complicité qui liait Amandine à Sophie et Clara, car elle redevenait bien vite leur mère. C'était une connivence de circonstances. En ces moments de communion, elle était cette lumière qui embellit et transmet l'incommunicable. Rien n'était mal ou bien. Tout ce qu'elle faisait découvrir possédait la simplicité, l'évidence des choses harmonieuses.

Ces trois femmes regardaient assidûment « Secret story ». Mais dès l'émission terminée, Amandine entraînait Sophie dans la salle de bain. De l'observation pendant l'émission, la mère et la fille passaient à une phase pratique. Amandine se maquillait alors comme si elle allait sortir pour conquérir l'homme d'un soir. Elle aidait ensuite Sophie à l'imiter. Mais leur application était constamment perturbée par Clara. Celle-ci protestait de n'être pas considérée comme assez grande pour se maquiller. Alors une petite place lui était faite, et sa mère l'aidait.

Ensuite le choix des habits était une longue partie de déshabillage des garde-robes. Amandine s'habillait le plus court possible, comme si ses seize ans lui étaient rendus. Les chemisiers échancrés et transparents étaient préférés à tout autre. Les hauts talons la dressaient vers le ciel.

Tout cela était fort délicat pour Sophie. Son modèle était Violetta. Tout ce qui, à son avis, ne se rapprochait de ce modèle était rejeté avec véhémence. Les jupes étaient raccourcies en jouant sur la taille. Les chemisiers n'étaient pris que parmi ceux de sa mère. Elle voulait du « pas sage du tout ». Les chaussures étaient beaucoup trop grandes et la transformaient en équilibriste.

Si bien que, dès la première semaine, les filles coururent en ville. Tout ce qui était court, transparent et sexy fut acheté. Un temps précieux fut dispensé pour choisir la couleur et les motifs de ses sous-vêtements de Sophie. Ce qu'elle préféra comme dessins, c'étaient des fruits ou des personnages comme Hello, Kitty ou ceux de Disney. À force de larmoyer, Sophie obtint de prendre des culottes trop petites. Amandine ne fut pas dupe. Elle comprit que ce fut pour que le coton entrât dans sa fente. Son clitoris en serait mieux sollicité. Et, qui sait, le regard d'un garçon, ou encore mieux, sa main viendrait s'en rendre compte. Devant le chantage larmoyant de Clara, Amandine fut obligée à une dépense équivalente pour la cadette. Pour la poitrine un petit soutien-gorge à balconnet fut acheté pour chacune des deux sœurs.

Les après-midi furent consacrées à jouer à « Secret story ». Amandine aurait bien voulu que Clara acceptât de jouer à l'homme. Quelle honte pour elle ! Ce ne fut pas possible. Ses cris transpercèrent la volonté d'Amandine. Celle-ci essaya de tenir ce rôle masculin. Elle dut y renoncer car, à tout moment, elle reprenait les attitudes de ses filles pour les perfectionner. Elle n'avait jamais le temps pour rester « homme ». Alors un traversin, beau et grand, devint le mâle de la maison. Les filles purent lui reconnaître une placidité à toute épreuve, quelques soient leurs assauts les plus redoutables.

Les clignements de l'œil devinrent de plus en plus coquins. Les soutiens-gorges offrirent généreusement leur contenu. Qu'il soit vide pour les filles ou plein comme celui d'Amandine. Et surtout, les passements de jambe prirent une ampleur qui subjuguait complètement le traversin. Aucun homme, rentré à ces moments là dans la pièce, n'aurait pu résister à tant de sensualité. Car ces filles devinrent des Diane voluptueuses.

Très vite une grande glace fut ramenée d'un débarras. Sophie aida comme elle put sa mère à la déménager. Les filles purent donc prendre conscience des postures languissantes de leur corps et du charme de leurs gestes.

Toutefois, Amandine prenait bien soin d'alerter Sophie et Clara sur l'adaptation impérative de leurs attitudes. À chaque société ses mœurs. Elles n'avaient pas le droit d'être provocantes en toutes circonstances. Beaucoup de retenue était exigée des femmes. Tout l'art consistait à savoir moduler séduction et charme en une symphonie permanente pour jouer juste. Ce qu'elles expérimentaient en s'amusant à « Secret story » leur servirait toute leur vie. En commençant très jeunes elles prenaient une belle avance. Elles ancraient également très profondément les bases d'une confiance en soi et la conscience de leur pouvoir malgré ses limites.

Les réflexions lâchées par Amandine attirèrent les filles sur l'importance de la braguette des hommes. Sophie et Clara apprirent à discerner si le short était bien ou mal rempli. Amandine ne s'embarrassa pas trop par des explications. Elle partit du principe que ses filles avaient remarqué comment était le sexe chez les garçonnets. Ni Sophie, ni Clara ne la démentit. Et puis, elles avaient l'habitude de caresser les deux chiens du voisin. L'un était blanc et l'autre noir. C'étaient des mâles magnifiques. Sortaient de leur derrière deux couilles bien grosses et fermes. Le cuir du conduit de leur verge se remplissait très souvent d'une belle raideur. Leur sexe était alors énorme, plus que proportionné à leur grande taille. Souvent Amandine était obligée de les repousser. Elle sentait alors le bout rouge, pointu et humide de leur queue se frotter contre elle. Les filles en riaient à gorge déployée.

Alors, Amandine partit de cette hypothèse que Sophie et Clara avaient constaté certaines choses. Elle leur expliqua que le sexe des mâles prenait de l'ampleur lors de la puberté. La taille du sexe fut vite considérée comme un critère important du jugement ces filles au travers de la déformation du pantalon. Elles en commentaient tout de suite le volume apparent dès le pointage d'une caméra baladeuse. Clara ne savait pas exactement pourquoi cette masse était importante. De toute façon et très simplement, pour elle, le plus est supérieur au moins. Sophie comprit par les allusions d'Amandine que cette taille était un sujet de plaisir primordial. Il entrait dans les critères pour désirer un homme.

Sitôt revenues de commission, les filles furent impatientes d'essayer leurs achats. Il y avait ceux pour la maison et ses indiscrétions voulues. Il y avait aussi d'autres pour sortir. Ce sont ces derniers que Sophie et Clara voulurent porter en premier.

Amandine comprit aussitôt que les gamines voulaient refaire un petit tour en ville. Inconsciemment, sans doute, elles désiraient constater l'effet qu'elles produiraient. Pour que l'attention des hommes se concentre sur ses bébés, Amandine s'habilla très sobrement. Elle enfila un « Jean » et un débardeur très discret.

Les trois filles allèrent à l'endroit le plus passager de la ville. À cette heure là, il y avait foule. Elles rentrèrent dans l'établissement de restauration rapide. Elles s'assirent sur les marches extérieures, à l'entrée du restaurant. Sophie avait les jambes jointes comme il se doit. Sa jupe très courte lui permettait de dévoiler largement ses jambes fluettes. Clara avait une posture plus décontractée qui correspondait à son âge.

Amandine n'y tint plus. Elle se leva et alla considérer le tableau qu'offraient ses filles aux messieurs. Elle était satisfaite. Elle voulut vérifier.

La finesse des jambes de Sophie permettrait aux regards de s'attarder sur le petit bout rose de sa culotte en coton. La jambe gauche de Clara ancrée sur le sol et celle de droite repliée sur la première des deux marches soulevaient sa jupette. Cette position laissait au passant la liberté de contempler le blanc de sa culotte. Mais rien de très choquant de la part d'une enfant. Le tissu épousant sa fente ouvrait aux avertis une émotion supplémentaire. Une belle banane rose sombre, imprimée juste à cet endroit là de la culotte en coton, en renforçait l'appel d'un sexe masculin. Amandine fit à ses deux filles un large sourire d'approbation heureuse.

Tout était convenable.

Or l'inconscient des hommes irait beaucoup plus vite et profondément que leur vue. Il les alerterait sur l'opportunité de reluquer enfin des gamines. Il les forcerait à profiter de l'extraordinaire occasion de plonger dans les culottes de fillettes. La libido en saisirait le faramineux érotisme. Mais de tout cela, aucun homme n'en serait conscient. Aucun homme ne voudrait simplement se l'avouer. Tout était donc convenable, en apparence.

Notre trio fut surpris du nombre de regards masculins qui se portèrent sur les jambes de Sophie et le sexe de Clara. Ils étaient rapides. Parfois répétés pour mieux profiter de la vision. Toujours ils masquaient une gêne coupable. Car, en effet, leur regard avait bondi sans qu'ils n'en eussent la volonté. Or le jeune âge de Sophie, la plus âgée, était évident. Elle avait mis le débardeur jaune clair avec un « Titi » et des fleurettes. Elle venait de l'acheter. Aucun début de poitrine ne le déformait. Il prouvait qu'elle était très jeune. Ces tétons, sous l'effet de son excitation, soulignaient par leur petite raideur, l'absence de renflement d'une poitrine. Selon les lois ces hommes n'auraient donc pas dû les mater.

Un homme âgé, dans les soixante-dix ans, resta tout le temps sur un banc en face. Espérant être discret, il s'accaparait avec mal à la lecture d'un livre trop petit pour masquer ses regards. Son intérêt variait des jambes de Sophie à la culotte de Clara. La fentine dut l'intéresser car il se spécialisa dans l'observation de l'entrejambe de Clara. Celle-ci en fut certainement flattée. Ce vieux monsieur de soixante-dix ans s'enfuit lorsqu'Amandine lui fit un beau sourire en récompense. Elle désirait en vain le remercier pour son si constant intérêt.

Revenues à la maison, les filles étaient sidérées par les hommages qu'elles avaient reçus des hommes. Car ce ne fut pas que sur ces marches qu'elles troublèrent les mâles. Les minijupes de Sophie et de Clara faisaient tourner les têtes. Lorsque Sophie s'assit dans l'autobus, comme une gamine habituée à être en pantalon, le regard fixe d'un magnifique magrébin lui fit tirer sur son tissu. Sa mère lui confirma que sa générosité avait été trop grande.

Leur excitation, elles avaient due la contenir tant qu'elles furent en ville. Amandine eut la finesse de la laisser exploser. Les sœurs ne s'arrêtaient pas de rire en se remémorant « la tronche des mecs qui les reluquaient ». Amandine se joignait franchement à elles. Elle leur faisait comprendre ainsi qu'elle en était heureuse et fière. C'était aux fillettes, maintenant, de maîtriser ce plaisir pour en jouer à bon escient. Elles avaient fait un constat. Celui que seul leur état d'esprit vis-à-vis des hommes avait changé. Leur façon d'être nouvelle attirait les mâles. Elles en jouissaient.

Ce point fut capital pour Amandine. Tout ce qu'elle fit, par la suite, fut pour donner à Sophie et à Clara cette liberté qui ouvre à la maîtrise de la vie.

Puis Amandine revint sur la soirée qu'elles devaient préparer. Elles étaient invitées chez des amis. La femme était très jalouse. Amandine devrait donc s'habiller sobrement. Elle choisit une jupe droite bien sage. Elle cacherait sa voluptueuse poitrine par un tee-shirt sombre. Clara resterait habillée comme pour l'après-midi. Toujours la même mini-jupe et son débardeur gris à rayures bleu, blanc et rouge. Sophie porterait une robe courte, mais pas assez au gré de la fillette. Amandine lui fit comprendre que « elle serait agréablement surprise ». Cette robe était blanche. Un immense edelweiss très coloré la décorait. Une farandole d'étoiles et de fleurs l'ornait à sa taille. Clara insista pour changer de chaussures. Elle voulut mettre ses sandales roses décorées de petites fleurs.

Sophie mit les boucles d'oreille en anneau qu'elle avait reçues pour son anniversaire. Le pendentif en pierres précieuses qui venait de sa grand-mère illuminait son buste. Ce sont de faux diamants qui brillaient aux oreilles de Clara. Les longues boucles des magnifiques cheveux de Sophie venaient caresser le haut de sa robe. Au sommet de sa tête, ils étaient retenus par une petite pince toute rose. Clara fut très patiente lorsqu'Amandine lui composa une mignonne petite tresse. Elle pendait sur son côté droit. Un beau bijou la terminait telle une mure violette.

Souvent, Amandine faisait part à ses filles de son rêve d'être serrée dans les bras d'un homme. Il était formidablement bon de sentir leur odeur. D'être emportée par la chaleur animale de leur force. D'être saisie par une douce et implacable fièvre.

Lors des jours précédents, elle fit remarquer à Sophie les jeux de pulsions et de répulsions entre filles et garçons de « Secret story ». Lorsque les actrices étaient conquises, elles ne repoussaient plus leur chevalier servant. Au contraire, elles savouraient les tendres enlacements. Ces soir là, Amandine rêvait de frôler leurs muscles, de sentir leur souffle, de s'abreuver à la douceur des peaux.

Amandine expliqua à Sophie que le jeu entre hommes et femmes était complètement stupide. Les femmes repoussent les hommes. Ils n'osent pas les aborder. Les unes tentent de séduire mais dressent des barrières de ronces. Les autres ne perçoivent que des épines et en oublient les roses qu'elles portent. Or les femmes ne rêvent que du havre des bras dans lesquels elles pourront se libérer. Les hommes songent à la douce chaleur des seins.

Elle fit clairement réaliser à son aînée qu'elle ne devait pas rater une seule occasion de toucher à un homme. Ce contact apportait de mirifiques sensations. Une sorte d'électricité distordait alors les sens. Elle enveloppait l'âme et le corps dans une indicible volupté. De tels moments, les circonstances de la vie les rendaient rares. Il fallait les guetter. Il fallait les provoquer puis les saisir sans craindre le lendemain.

C'est dans cet état d'esprit que Sophie, et ses dix ans, pénétra au domicile des nouveaux amis de sa mère. Il y avait trois couples et un homme célibataire. Sophie et Clara étaient les seuls enfants. C'était donc pour rétablir la parité hommes, femmes qu'ils avaient donc été invités. Amandine connaissait la Maîtresse de maison. À tout moment elle bondissait, par jalousie, sur toute femme qui s'approchait de son mari. Pourtant celui-ci n'avait aucun attrait.

L'homme seul était âgé de près de soixante ans. Ses cheveux gris lui donnaient un charme que l'ampleur de son ventre détruisait. Il était affable. Cependant, à aucun instant, il ne construisit une conversation afin de se rapprocher d'Amandine.

Le salon était assez petit. Tout le monde s'assit autour de la table basse. Amandine se retrouva sur le grand canapé. Ils y étaient trois. Son voisin était un homme. Sa femme en était l'autre voisine.

Clara s'assit par terre, aux pieds du célibataire. Ses jambes écartées ouvraient clairement sa minijupe. Avec beaucoup de plaisir, Amandine constata que sa culotte en coton blanc était à la disposition de tous les regards masculins. Elle tourna sa tête vers l'homme en face de Clara, de l'autre côté de la table basse. De cette vue inouïe sur la fente de Clara, il en était distrait. Il répondit complètement de travers à son interlocuteur. Car, en effet, le spectacle du restaurant rapide se répétait.Lle tissu de la culotte avait le bonheur de s'engouffrer dans la fente de Clara. Toujours le dessin de cette même banane rose sur sa culotte améliorait l'illusion de son sexe.

Sophie s'infiltra entre sa mère et son voisin. Elle dut s'y mettre de travers. Amandine comprit qu'elle se positionnait pour que ses fesses et son dos touchent le mieux possible ce bel individu. Cet homme courtois fut dérangé par le manque de place. Très gentiment, il proposa à Sophie de la prendre sur ses genoux. Celle-ci répondit avec un grand « oui ». Amandine admira la chance de Sophie.

À ce moment là, Sophie comprit l'avantage de la robe sur la jupe. En effet, les gestes que la fillette dut faire pour s'asseoir remontèrent la robe. Ce fut beaucoup plus haut qu'avec une minijupe. Ses longues cuisses étaient à la disposition des yeux. Les hommes durent faire très vite pour entrevoir la dentelle rose de sa culotte. Leur instinct fut certainement battu par le réflexe de Sophie. Car, malheureusement, Sophie fit plaisir à sa mère en croisant les jambes. En douce contrepartie, ses cuisses se dévoilèrent encore un peu plus.

Le cavalier de Sophie ne savait pas quoi faire de sa main gauche. De sa droite, il maintenait Sophie. Amandine prit cette main embarrassée et la posa sur les cuisses de sa fille. Cela fut fait naturellement. Amandine ressentit le frisson qui ébranla ainsi le ventre de Sophie. Elle guetta les courts instants pendant lesquels cette main de mâle caressait furtivement ces cuisses de dix ans.

L'apéritif se termina par un dîner. Les filles mangèrent à la cuisine. La place manquait dans la salle. Elles partirent jouer à la poupée dans une chambre. Le souper se prolongeant, Amandine reçut l'autorisation d'allonger les fillettes sur un grand lit. Amandine retira leur jupe ou leur robe, leur chemisier puis leur culotte en coton imprimées de petits dessins. La chaleur lourde du temps orageux risquait de retarder leur sommeil. Elles étaient nues. Leurs poupées étaient à côté d'elles.

Puis les conversations passionnèrent Amandine. Le temps passa. Amandine était coincée dans l'enchevêtrement des chaises. Elle fit signe à l'homme qui était bien situé près de la porte. C‘était celui qui avait tant apprécié la fentine de Clara. Le plus gentiment possible, Amandine lui demanda d'aller voir si ses filles dormaient bien, si elles n'avaient pas trop chaud. Elle lui expliqua la chambre dans laquelle elles se reposaient. Précipitamment, il partit.

Amandine sourit intérieurement quand elle constata que le temps s'écoulait. La personne ne revenait toujours pas. Un quart d'heure se passa. Puis ce fut vingt minutes qui s'égrainèrent. Enfin l'homme revint. Il était en sueur. Tout se suite, il coupa toutes les conversations en informant : « je suis allé aux toilettes ». C'était incongru.

Si les autres convives n'avaient pas remarqué sa longue absence, Amandine en était ravie. En effet, elle avait fait appel à lui car elle se doutait bien que cet homme utiliserait au mieux la belle opportunité. Auparavant, avec Clara assise par terre, les jambes écartées, il avait prouvé son intérêt pour les fillettes. Il avait également trop souvent reluqué les cuissettes de Sophie. Amandine approuvait cette curiosité. Il avait le courage d'admirer le corps de ses gamines. C'est ce qu'elle avait désiré en l'envoyant. Il les avait sûrement replacées afin de jouir du spectacle de leur poitrine et de leur fente. Peut-être même avait-il osé les caresser. Si Amandine ne l'espérait pas, l'idée ne la choquait pas. Elle trouvait cette tentation normale. Elle se demanda même si, à huit ou dix ans, elle-même n'aurait pas attendu le frôlement d'une main dans son sommeil. Le temps qu'il avait passé dans la chambre l'y fit songer. Elle constata ensuite que les poupées de Sophie et de Clara étaient rangées sur une chaise, loin des fillettes.

Le lendemain matin, revenues à la maison, Sophie et Clara voulurent savoir si elles s'étaient bien tenues. Comme une mère heureuse Amandine répondit : « Bien sûr mes chéries ». Elle prit sur elle. Non pas qu'elle fût insatisfaite du comportement de ses filles. C'était pour ne pas ressembler à ces parents qui ne trouvent que des défauts comme remarques. Car, pour ces parents là, si rien n'est trop beau pour les gâter, leur exigence de perfection s'acharne sur des peccadilles humiliantes. Par contre, Amandine sentit ses filles troublées. C'était surtout le cas de Clara. Amandine n'essaya pas de connaître l'origine de ces malaises. Elle crut bon de recentrer la conversation sur ce qu'elles avaient fait au cours de cette soirée.

Amandine leur dit que tout avait été parfait de leur côté. Elles étaient entre amis. Comme dans tout groupe, il existe des libertés et des choses défendues. Ce qui était strictement défendu, c'était de rendre notre hôtesse jalouse. Les filles n'étaient pas concernées vu leur âge. Pas de risque donc. Les libertés étaient plus grandes qu'avec des presqu'inconnus. Mais elles étaient restreintes. Ce sont avec des intimes que l'on peut oser le plus ou, parfois, avec des anonymes comme lors de cet après-midi. Amandine posait ainsi quelques jalons évidents.

« Comme nous étions chez des amis, il est tout à fait normal qu'à huit ans tu t'assoies par terre. Une certaine familiarité existe, nous pouvons être sans façon. Il est normal, car pratique, que tu écartes les jambes. Tant mieux si tu montres ta culotte. À huit ans, tu n'es pas sensée la cacher. L'homme en face de toi en a largement profité. Il doit s'en retourner dans son lit ».

« Pour Sophie, il est dans l'ordre des choses que tu cherches une place près de ta mère. Tu as encore l'âge, et le poids, d'être sur les genoux d'une personne. Tu as bien fait d'accepter de t'asseoir sur ton voisin et d'équilibrer ton sauveur en recevant sa main sur ta cuisse. À dix ans, tu es sensée ne rien ressentir. »

Amandine avait bien vu la main se balader parfois sur la cuisse. Amandine mit en relief qu'il était normal pour Sophie d'avoir éprouvé de la joie lorsque la main se posa puis lorsqu'elle se balada. Sophie avoua alors qu'elle s'était sentie toute chose. Une chaleur agréable chatouillait son ventre. « Ce n'est pas la même chose qu'avec papa ».

Amandine rassura Clara. Elle lui indiqua qu'il était sain qu'elle fut heureuse d'être regardée par les hommes. « C'était parce que tu es belle et attirante ».

Ce fut une mise au point, un placement des choses dans un ordre naturel. Le vice fut absent. Le plaisir de donner et de recevoir en fut le vainqueur. Les fillettes s'en trouvèrent soulagées. Amandine put ensuite confier que trouver l'attitude juste était difficile, presqu'impossible. La pratique permettait de s'améliorer grandement.

L'après midi, Sophie et Clara mirent leur petit soutien-gorge. Celui de Clara tenait grâce à une épingle nourrice qui en réduisait le tour. Ce palliatif était dans l'attente de quelques points de couture d'Amandine. Les filles jouèrent à placer cette poitrine artificielle. Parfois l'une se penchait tout en guettant une rectification éventuelle. Amandine en déduisit la raison d'une petite partie de leur trouble qu'elle avait remarqué le matin. Il manquait aux filles une poitrine pour se sentir femme. Ce jeu avec la partie encore absente de leur anatomie leur paraissait subtil. Celui restreint avec les jambes et la jupe hérissait parfois leur pudeur. Leur absence de seins détruisait une forte partie du plaisir de séduire. Ce qui manque est toujours plus précieux que ce que l'on a.

Au cours de la soirée, Amandine se connecta sur internet. Elle chercha une plage où elles pourraient passer une semaine de vacances. Elle était heureuse du comportement de ses filles. Sophie agissait déjà comme une adolescente. Elle ne présentait pas encore, à dix ans, cette rivalité qui brise les relations mère et fille.

Sophie et Clara deviendraient de vraies femmes. Amandine était fière d'avoir trouvé le déclic qui les mettait sur le chemin. Clara se contentait de copier. À huit ans, les capacités d'imitation sont formidables. Mais ce ne sont que des galops d'essai. Clara singeait artificiellement. Un court instant, elle épousait presque les gestes, les attitudes, les comportements de sa mère et de Sophie. Mais elle n'avait aucune idée de la portée de ce qu'elle faisait. Alors ce qui était semblant, s'évanouissait par son manque d'intérêt.

Amandine choisit Sainte-Marie-de-la mer pour les vacances dans le Roussillon. Elle savait que des nudistes s'y retrouvaient. Elle craignait toutefois que le naturisme étant en déclin il n'y eut pas assez de monde. Elle voulait que Sophie et Clara croisent de beaux hommes, bien membrés. Elle rêvait que ses filles découvrissent la pulsion irrépressible vers les sexes masculins. Ce sont des bites longues et puissantes qu'elle voulait leur trouver. Ce sont des couilles gonflées de sève qu'Amandine voulait offrir à leur regard. Elle savait pertinemment que ces bites, ces serpents seraient lovés en un repos hypocrite sur ces plages. Elle acceptait que les prépuces recouvrassent le gland de ces mâles.

C'était une étape importante qu'elle voulait que Sophie et Clara franchissent. Elle espérait que les circonstances ou un stratagème offrît aux dix ans de Sophie et aux huit ans de Clara la possibilité de s'extasier sur, au moins, une forte érection.

Les deux premiers jours à Sainte-Marie-de-la mer furent gâchés par une forte tramontane. Le sable emporté par le vent cinglait sur la plage. Personne ne put y rester. Puis le troisième jour, en milieu de matinée, brusquement le vent faiblit. Amandine s'était renseignée des lieux naturistes. Un petit kilomètre à pied depuis leur location, et ils trouvèrent l'un des endroits. En peu de temps, la plage s'était remplie. Elle était loin d'être bondée. Parfois quelques mètres séparaient les baigneurs allongés sur le sable.

Amandine s'arrêta après quelques mètres. Clara râlait car, déjà, elle était fatiguée. Elle voulut se poser au premier endroit de libre. Amandine chercha une place à proximité d'autres personnes. Elle prit son temps afin de trouver un endroit où put se trouver de beaux mâles bien dévêtus. Elle fit faire une cinquantaine de mètres à ses enfants. Elle posa là ses affaires et commença à s'installer.

Leurs voisins étaient trois couples. Un seul avait des enfants un peu plus jeunes que les siens. Les hommes étaient entièrement nus. Allongées sur le dos, Amandine, Sophie et Clara firent mine de ne pas s'intéresser à eux. Sophie et Clara avaient été prévenues qu'elles iraient sur une plage où les gens seraient nus. Cela n'empêcha pas Sophie de rougir. Elle découvrait, pour la première fois la verge des hommes. Clara, voyant Sophie gênée, eut un rire nerveux. Tout cela manquait totalement de discrétion vis-à-vis de leurs voisins.

Immédiatement Clara se mit toute nue. Elle suivait en cela l'exemple de sa maman. Sophie resta tout d'abord dans son magnifique maillot rouge. La veille, Amandine, Sophie et Clara avaient occupé leur temps à faire les boutiques. Ce maillot plut immédiatement à Sophie. C'était un « une pièce » asymétrique. Une échancrure ovoïde découpait son côté gauche. Ce qui tenait lieu de décolleté était un cercle large, décentré par rapport au corps. Un cordon de grosse dentelle jaune clair mettait en relief le rouge du maillot. Il entourait le décolleté en suivant les bretelles. Il mettait en évidence les fesses et le pubis de Clara. Une inscription « Smile to me » y était inscrite verticalement. À côté, une petite fille, était dessinée en blanc, avec cheveux et un maillot orange. Elle était poursuivie par un petit garçon. Une multitude de petits cœurs les entouraient joliment.

Sophie s'était assise à genoux, les jambes repliées sous elle. Les hommes pouvaient constater son jeune âge par sa poitrine entièrement plate. Sa féminité ressortait par son large sourire et sa position cambrée. Sa taille fine faisait ressortir la largeur de ses hanches. La voir ainsi aussi belle était très

Parmi les voisins figuraient un couple âgé. Lui devait avoir dans les soixante-dix ans. Les deux autres dépassaient la quarantaine. Tous ces hommes là avaient de beaux sexes. Amandine ne se lassait pas de les admirer. Au moindre mouvement, leur queue changeait de place. Parfois à droite, parfois à gauche, elles reposaient rarement sur les couilles. Comme la verge, les couilles de chacun différaient de celles des autres.

Amandine était attentive à ce que ses filles posent leur regard sur ces sexes. Elle leur avait développé cette capacité féminine de voir sans être vue. Quand un passant bien membré s'approchait d'elles, d'un petit signe convenu, Amandine attirait l'attention de Sophie et de Clara. Les filles s'amusaient à voir la queue de l'homme se balancer de droite à gauche, au rythme de leur pas. Car les fillettes s'accoutumèrent très vite à cette contemplation des pénis. Une demi-heure à peine s'était écoulée qu'elles partaient déjà à l'aventure. Elles firent un petit tour pour découvrir d'autres pénis. Tout cela sous les yeux émus de leur mère.

Très vite, Amandine remarqua que l'homme de soixante dix ans s'intéressait à l'anatomie de ses filles. Clara, en particulier, captait son attention car elle était toute nue. Celle-ci ne pouvait que s'en être aperçue. Sans honte, elle jouait très près de lui. Elle lui dévoilait ainsi tous ses charmes. Occupée à habiller l'une de ses poupées, elle resta même plusieurs minutes, les jambes écartées. En plus, elle était bien tournée et à quelques dizaines de centimètres des yeux de l'homme. Celui-ci s'était mis sur le ventre. Certainement pour masquer une érection qu'Amandine ne put saisir.

Au bout d'une heure, Sophie retira enfin son maillot. C'était l'heure du goûter. Amandine en profita pour faire comprendre aux filles qu'elles se trouvaient entourées de trois hommes bien montés. Malicieusement, elle ajouta : « il faudra vous en souvenir ce soir avant de vous endormir ! »

Dès qu'elle fut toute nue, Sophie attira le regard des voisins. Trois hommes qui passaient s'arrêtèrent même et posèrent leur serviette pour bien la contempler. Ses gestes étaient d'une grâce irréelle depuis qu'elle était toute nue. L'homme de soixante-dix ans ne négligeait aucune partie de son corps.

La tête de Sophie commandait son port de princesse. Elle se mouvait toute droite avec une souplesse qui ne contredisait pas sa rigueur. Son visage radieux de fille observée était auréolé d'un sourire envoûtant. C'était sur sa poitrine que l'homme de soixante-dix ans s'attardait. Il se complaisait à admirer ce buste de vierge, sans aucune boursoufflure. C'était la tendresse de cet âge qu'il admirait. Il connaissait combien la sagesse des fillettes n'était qu'apparente. Il connaissait leur soif d'apprendre et de pratiquer les jeux de l'amour.

L'homme de soixante-dix ans arrêta donc longuement son regard sur ce buste. Seule sa forme, plus large en haut qu'en bas et les hanches larges, le différenciait de celui d'un garçon ! Quelle félicité inouïe que de contempler une fille si grande avec un tel corps de fillette. Son ventre, agréablement musclé, avait en son nombril le centre de son être.

À chacun de ses gestes, les bras si fins de Sophie décrivaient d'harmonieuses arabesques. Ses doigts très longs, délicats et graciles semblaient monter la gamme de la beauté. Les rayons du soleil éclataient sur le rose du vernis de ses ongles.

Ses jambes, très longues, glissaient sur le sol quand elle marchait. Un léger déhanchement énervait alors les sens des hommes. Ses cuisses fines partaient des genoux pour remonter doucement vers son pubis. Là se trouvait enfin son sexe. Sa peau lisse et glabre confirmait la platitude de la poitrine. Sophie était toujours une enfant.

Comment le regard des hommes ne pouvaient-ils pas se focaliser sur cette fente de fillette ? Le W qu'elle formait avec les cuisses ouvrait parfois sur ses si minces lèvres. Le renflement qui cachait son clitoris révélait aux connaisseurs l'émotion qu'elle éprouvait à être ainsi admirée.

Parfois Sophie se penchait en avant ou s'asseyait. L'homme bien placé avait le plaisir de voir ses lèvres s'entrouvrir à peine sur le rose sombre de son vagin. Ce fut deux fois la chance de l'homme de soixante-dix ans.

Sans rien en laisser paraître, Sophie emmagasinait les belles images de corps d'hommes et de leur sexe. Comme sa mère, elle était surprise que l'homme de soixante-dix ans possédât un corps si bien conservé. Son sexe était large et sa variation de longueur tout à fait comparable à celle des plus jeunes. Son corps était entretenu, de toute évidence, par la pratique régulière du sport. La toison épaisse de ses poils gris, sa peau plissée et son visage trahissaient malheureusement son âge. Ce fut lui le plus assidu à admirer et Sophie et Clara. Car à aucun moment il n'abandonna la dégustation du corps encore le plus jeune, celui de Clara.

Puis, peu à peu, les hommes seuls, les couples et les familles partirent. L'heure tourna. La plage se vida. Quand ce fut le moment de partir, il ne restait plus que l'homme de soixante-dix ans à proximité. Sa femme l'avait abandonné pour les jeux télévisés.

Amandine sentit une déception chez cet homme lorsque Sophie et Clara remirent leur maillot de bain. Elle eut envie de lui parler. Elle était intriguée par ce corps qui refusait son âge. Elle lui dit « à demain ». Ce fut l'occasion d'échanger quelques mots. Ils apprirent ainsi qu'il serait seul les jours suivants. Son épouse partait en croisière. Ainsi se proposa-t-il de garder les petites. « Il les trouvait très belles ». Rendez-vous fut pris pour le lendemain matin à dix heures.

Toute la soirée, Amandine fut extrêmement joyeuse. Elle était fière que ses filles eussent pu être initiées aux verges par des hommes si bien montés. Alors, de quoi parlèrent-elles au cours du dîner et de la soirée ? Des hommes aperçus et de leurs attributs. D'une manière surprenante, Clara avait une mémoire extraordinaire. Elle fut capable de décrire précisément le corps de bien des hommes et encore plus fidèlement leurs particularités. Elle ravivait utilement les mémoires. Sophie confia que « ça lui faisait tout drôle dans le ventre » lorsqu'un « homme bien monté » la regardait.

Cette soirée fut ainsi très enjouée.

Peu à peu un vocabulaire se construisit et s'enrichit entre Amandine, Sophie et Clara. Les mots d'enfants tels que zizi furent bannis. Les fillettes ne parlèrent plus que de verges, de pénis, de pines, de couilles, de roustons, de bourses, de hampes et de glands. Le vocabulaire des « grandes » était seul retenu.

Ces trois filles avaient été intriguées par le regard insistant de l'homme de soixante-dix ans. Elles ne savaient pas quoi en penser. Était-il un détraqué ou un admirateur du sexe des gamines ? En tout cas, Amandine ne regrettait pas d'avoir envisagé la garde de ses filles par ce vieil homme.

Les fillettes s'endormir très vite. La longue conversation sur ce qu'elles avaient vu ou ressenti les avait apaisées.

(à suivre si demande)

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