Ceci est la suite d'une histoire.
Titre : Mon oncle, mon amour - Chapitre 3 - Fin
Auteur : aramis91
Email : thepigshow[_at_]yahoo.fr
Personnages : 2 hommes, 1 petit garçon
Le plus jeune garçon a 11 ans
Romantique
Oral
Masturbation
Pénétration anale
Homosexualité masculine
Texte envoyé le 07/08/2012
Texte publié le 08/08/2012
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Résumé :
Voici la dernière partie de mon récit. J'ai eu beaucoup de mal à la terminer et j'espère y avoir mit assez d'émotions. Il est tard au moment où je la termine, pardonnez s'il y a quelques fautes. POur ceux qui ont appréciés ce récit, sachez qu'il a été difficile pour moi d'écrire, tellement de souvenirs qui reviennent. De bons souvenirs, même si une partie est romancée, l'amour que nous nous portions était vrai...
Histoire envoyée à notre site des 'Histoires Taboues'.
http://www.asstr-mirror.org/files/Authors/Histoires_Fr/www/
Pierre poussa et son sexe fini par traverser mon petit œillet, s'enfonçant dans mes entrailles. Je sentais tout, il était épais, il bougeait en moi, sans doute à cause de l'excitation qui le gagnait malgré ses scrupules. Ses mains, hésitantes, se posaient doucement sur mes hanches, il me caressait. Je devinais son regard dans mon dos. Pas étonnant, je ne pense pas qu'avant moi il a pénétré un garçonnet.
Et comme il commence une lente série de va et vient, que mon petit cul coulisse sur son pieux, je ne peux étouffer un gémissement de plaisir. Sa peau est veloutée, ses poils soyeux et je sens ses énormes boules s'entrechoquer contre les miennes. Je gémis d'avantage tant il me donne du plaisir. Et ce bruit que je fais, attire l'attention de mon tonton, que nous n'avons pas entendu revenir. Aussitôt, il monte les escaliers, un peu surpris par ce bruit. Ai-je volontairement voulu ce qui se passe, est-ce que je savais que mon oncle rentrerait plus tôt ? Est-ce que j'ai fais exprès de pousser Pierre à me posséder, à le séduire ? Sans doute, car malgré ses paroles rassurantes, je n'arrivais pas à admettre que cet homme fasse parti de la vie de mon oncle, pas avec moi. J'étais le seul et unique, le seul qui avait le droit de prendre son cœur. Personne d'autre... Tonton était dans le couloir, il allait franchir la porte de la chambre, d'une seconde à l'autre.
Lorsque Pierre réalisa sa présence, il était trop tard. Son sexe sorti de mon anus dans un « plop » sourd, il se retourna, je me redressais. Tonton était là, il nous regardait. Les papiers qu'il tenait dans les mains tombèrent sur le sol.
« Qu'est...qu'est ce que vous faites ?... » « Jacques... heu... » « Mais qu'est ce qui se passe ici ? ? »
Je n'avais encore jamais vu tonton dans cet état. Il semblait énervé tout en étant triste. Je crois bien que je venais de le décevoir, mais je ne comprenais pas pourquoi. Quelque part, même si je voulais que Pierre parte, je pensais que tonton serait amusé de voir que je me suis, entre guillemet, réconcilié avec lui. Que même, j'ai décidé de jouer avec lui pour montrer que je m'en moquais. Mais non. Il n'avait plus son sourire.
« Jacques, je ne sais pas quoi... te dire ! Je sais pas pourquoi j'ai fais ça » « Et c'est peu de le dire. Laurent, ça veut dire quoi ça ? » « Ben.. rien ! C'est rien ! » « Rien ? ? Mais enfin Laurent, tu te rends compte de... je trouve même pas les mots. » « Jacques, ne t'en prends pas à lui, c'est de ma faute, j'aurais pas dû céder.. » « Céder ? ? Comment ça céder ? ? Me dit pas que.. » « ..Si, tonton, c'est moi qui lui ai demandé.. » « Et toi tu acceptes ? ? Vous vous rendez compte tous les deux ? » « Mais enfin Jacques, merde ! Tu vas quand même pas me faire la morale ? ? » « Comment..comment ça la morale ? ? » « Jacques ! Tu te tapes ton neveu ! ! Alors pourquoi tu me prends la tête ? » « Je me tap...Oh c'est pas vrai ! ! ! Laurent, qu'est ce que tu as dis ! ! ? ? » « ..Tonton...je...je.. » « J'ai compris va ! Je croyais que c'était notre petit secret... » « ..Tonton... » « Laurent, pourquoi tu m'as fais ça, pourquoi tu as tout dit à Pierre ? » « Jacques, laisse le d'accord ? Je te dis que c'est ma faute tout ça.. » « Pierre, s'il te plait, va-t-en ! »
Un silence envahit soudain la chambre. Pierre baissa la tête et quand à moi, je ne savais plus ou me mettre. Je n'aurais jamais imaginé que tonton réagirait comme ça. Je viens de le trahir, je m'en veux c'est horrible. Et je commence à pleurer. Pierre quitte la chambre, en passant devant tonton, qui ne le regarde même pas, les yeux rivés sur le sol puis sur moi, triste.
Lorsque Pierre claqua la porte de la maison, le silence n'avait pas lui, quitté la chambre. Tonton se tenait debout, il me regardait. J'étais assis sur le lit.
« Rhabille toi s'il te plaît. »
Puis il quitta la chambre et descendit au rez-de-chaussée. J'enfilais mon short et mon maillot lentement, mes larmes coulant sur le sol. Qu'est ce qui allait se passer maintenant ? Je réalisais que j'avais été trop loin. Je voulais juste que Pierre s'éloigne, mais là, je venais de découvrir que tonton avait deux amours : moi et Pierre ! Et je venais de tout foutre en l'air...
« Bon, écoute Laurent, je sais pas pourquoi tu as fais ça, mais si c'était pour que Pierre sorte de ma vie, et bien tu as réussis. Tu es content ? » « Tonton..je.. » « Y a pas de tonton qui tienne ! Tu.. tu m'as déçus. Tu sais qu'avec tes conneries on aurait pu nous.. nous... ha ! Merde, tiens ! » « Je voulais pas te partager tonton, je t'aime tu sais, je voulais pas que Pierre t ‘enlève à moi, tu comprends ? Je veux pas te perdre tonton.. » « Pas me partager ? Mais Laurent, qu'est ce que tu me chante là ? » « Snif..snif.. » « Oh puis arrête de pleurer ! Ca changera pas ce qui vient de se passer. »
Je peux pas dire qu'il était en colère, mais sa voix, son regard, jamais je ne les oublierais ce jour là. Il me regarda comme un coupable, comme quelqu'un qui venait de commettre le pire des crimes.
« Laurent, tu réalise que si c'était quelqu'un d'autre que Pierre, on t'aurait enlevé à moi ? » « ..Quoi....comment... » « Tu crois que tout le monde accepterait ce qui se passe entre toi et moi ? » « ben..non.. » « Ben alors ! ! Si tu le sais, pourquoi tu as agis comme ça ? ? Pourquoi tu as fais en sorte que Pierre fasse des choses avec toi ? POURQUOI ? ? ? » « je.. je voulais.. » « Tu voulais que je vous surprenne, c'est ça ? Tu voulais que je le mette à la porte ? » « ...oui...je veux pas te perdre... » « Pas me perdre ? Ca se trouve, ça risque d'arriver maintenant... avec tes conneries ! »
Je n'avais encore jamais vu tonton pleurer. Il s'est éloigné dans le salon. Je ne savais plus où me mettre. Je me sentais si mal, c'est horrible ! Mais pourquoi j'ai agis comme ça. Je réalise tout d'un coup que tonton ne m'aurait jamais laissé, même si Pierre était resté, mais maintenant, je ne sais plus ce qui va se passer.
Tonton est resté un long moment dans son fauteuil, les yeux dans le vide. Il ne disait rien alors je me suis approché. Je me suis mit à genoux sur le sol, posant ma tête sur son genoux mais...
« Non Laurent, s'il te plaît, laisse moi... »
Sa main me repoussa la tête doucement et je sentais qu'il s'en voulait de faire ça, ses yeux se mouillaient d'avantage. Moi, je pleurais tout ce que je pouvais. Je me suis redressé et je me suis éloigné, en trainant les pieds. Puis j'ai tourné la tête vers lui.
« Tonton... je t'aime si fort tu sais... »
Mais pas de réaction. Rien. Alors je suis remonté dans ma chambre. Je me suis allongé un moment, n'entendant aucun bruit. Tonton n'avait sans doute pas quitté son fauteuil. Alors, j'ai pris une décision : il fallait que je parte. J'avais perdu la confiance de tonton, j'avais sans doute perdu son amour aussi. Je ne pouvais plus rester ici, je devais m'en aller. Je me leva soudainement et je pris mon plus gros sac à dos. J'y mis quelques affaires et ensuite, je m'habillais. L'idée de retourner chez Maman et Papa, de leur trouver une explication, un mensonge pour dire que je veux plus vivre chez tonton me rebutais. Mais je n'avais pas le choix !
Sans faire un bruit, je descendis l'escalier et je me dirigeais vers la porte. J'avais pris soin de laisser un mot à tonton, sur mon lit, pour lui dire que je regrettais ce que j'avais fais, que je l'aimais quoi qu'il se passe. J'ouvris la porte et sur un dernier regard, je la refermais. J'allais pour traverser la rue quand j'entendis un bruit sec ! Tout ce dont je me souviens à ce moment là, ce sont les phares de cette voiture...
Il fait nuit ? Je ne crois pas. Et cette odeur, qu'est ce que c'est ? Ca sent l'antiseptique. C'est désagréable ! Et puis j'ai mal à la tête. J'ouvre les yeux mais c'est tout trouble. Qu'est ce qui se passe donc ? Je vois un plafond blanc, des lumières que je ne connais pas. Mais il y a une chose que je connais bien, une chose que mes yeux n'ont pas besoin de voir pour savoir ce que c'est : la main de tonton sur la mienne...
Je tourne la tête mais j'ai du mal, je vois un peu trouble encore. C'est tonton, il est assit à côté de moi, il pleure !
« Chuttt... Doucement chaton, doucement. C'est moi ! Je suis là ! » « Tonton ? T'es là ? Mais je suis où ? » « A... l'hôpital bonhomme. Tout va bien maintenant, t'inquiète pas.. » « A..a l'hôpital ? Pourquoi, qu'est ce qui se passe ? » « Tu.. Tu as eu... »
Et tonton pleure de nouveau. A côté de lui je vois Hélène, une amie de tonton, elle a une de ses mains posées sur son épaule. Elle me sourit.
« Tout va bien Laurent. Tu as eu un petit accident. Tu ne te souviens pas ? » « No..non ! Je me souviens de rien.. » « Tu as été...renversé par une voiture. Mais tu n'as rien, juste quelques égratignures. Et tu as perdu connaissance. Mais tout va bien maintenant. »
Sa voix est si douce, on dirait un ange qui me parle. Elle a un beau sourire. Je tourne les yeux et je vois tonton, son visage dans son bras, il pleure toujours. Sa main serre la mienne plus fort.
« C'est ma faute... Je suis si désolé chaton ! ! ! Pardonne moi s'il te plait, pardonne moi.. » « De... de quoi tonton ? T'as rien fais... » « Si ! Je t'ai repoussé, je t'ai... je t'ai.. Oh merde, je suis un sale con... »
Et il pleure encore. Mais pourquoi ? C'est moi qui lui ai fait du mal, c'est moi qui devrait m'excuser, pas lui. Je l'aime.
« Pardon mon petit cœur, je suis si désolé. Mais je suis là maintenant, tout ira bien tu verras, je veillerais sur toi, je te le jure. » « Mais tonton, je t'ai.. fais du mal ! Tu dois m'en vouloir... je t'ai fais mal... » « Non non ! C'est fini mon cœur, oublie ça. Je sais pourquoi tu as fais ça. Je le sais, t'inquiète pas. C'est fini... »
Et sur ces mots, je sens les larmes me monter aux yeux. Il m'aime, je le sais, il était juste fâché après moi, parce que je l'ai trahis, parce que j'ai pas été sérieux, parce que j'ai voulu que Pierre s'en ailler, je voulais pas le partager, je l'aime. Je l'aime si fort.
Quelques jours plus tard, je sortais de l'hôpital et tonton me ramenait à la maison. J'ai eu du mal à me faire à l'idée que tout était oublié, car moi je n'oubliais pas ce que j'avais fais. Je crois qu'il l'a senti puisqu'il ne cessait de me dire que tout était oublié, qu'il fallait passer à autre chose. En fait, je crois qu'il a eu peur. Par moment, je revois les phares de cette voiture, mais rien d'autre. J'étais allongé sur mon lit et tonton m'apportait tout ce dont j'avais besoin. En plus, il dormait à côté de moi. Il n'avait jamais été aussi prévenant, aussi tendre et attentif. C'est drôle, moi je m'en voulais de lui avoir fait du mal et lui aussi. Ca m'aurait presque fait rire.
« Tonton, tu sais qu'on à l'air bête ? » « Ha oui ? Pourquoi tu dis ça bébé ? »
Il se reposa sur son coude et se tourna vers moi.
« Ben, on s'est fait du mal, et pourtant, on est là... » « ...Oui, c'est vrai ! On a l'air bête ! ! Ha ! Ha ! Ha !.. »
Tonton riait, et moi aussi. Je n'avais plus mal à la tête et j'étais si content de voir tonton à nouveau sourire, me regarder comme il le faisait avant. Il me donna un baiser sur le front.
« Je t'aime, p'tit con ! Je t'aime très fort ! » « Alors.. tu.. tu m'en veux plus pour ce que j'ai fais ? C'est vrai ? » « Laurent... » « Dis, tu m'en veux plus ? Tonton, je suis désolé de t'avoir fais du mal... je suis désolé tu sais...je voulais pas....je t'aime... »
Et je pleurais, je pleurais, j'en avais plein les yeux. Il a paniqué et m'a prit dans ses bras. Je sentais à nouveau sa chaleur, son odeur. Mon tonton, il était à nouveau prêt de moi, contre moi. Et je me sentais en sécurité, à nouveau.
« Je t'ai repoussé alors que tu venais vers... Je m'en veux Laurent, si tu savais comme je m'en veux. Je n'avais pas le droit de te faire ça... »
C'est drôle, c'est lui qui se sentait mal maintenant. Il s'en voulait pour ce geste dans le fauteuil. Je m'en souviens, il était malheureux, il pleurait. Je comprends maintenant ce que ça à du lui coûter de me repousser, lui qui ne l'avais jamais fais. Nous nous sommes endormis quelques minutes plus tard. Il ne m'a pas lâché de la nuit...
Quelques jours plus tard, j'allais beaucoup mieux et je marchais normalement. Je n'avais plus que quelques cicatrices mais le médecin m'a dit qu'elles ne resteraient pas longtemps. Nous avons repris le cours de notre vie. Le soir suivant, alors que tonton dormait prêt de moi, je me suis glissé sous la couette et j'ai posé ma tête sur son ventre. Ensuite, j'ai saisis doucement son sexe et je l'ai fais grandir entre mes doigts. Après tout, il y avait longtemps que je ne m'étais pas amusé avec mon tonton. Ma bouche ne tarda pas à engloutir son gland puis tout son sexe. De mon autre main, je me tripotais ardemment. Tonton était prit de spasmes, il grognait, gémissait et j'ai su que c'était le moment pour lui de jouir. J'avalais les jets de sperme qu'il déversa dans ma gorge et en même temps, je jouissais moi aussi. Qu'est ce que c'était bon ! Puis il m'a prit dans ses bras, en me disant dans l'oreille qu'il m'aimait et qu'il tenait à moi plus que tout. Nous nous sommes endormis...
Mais il me restait une chose à faire, une chose importante. Un erreur que je devais réparer car même si nous avions repris notre petite vie, je sentais qu'il y avait comme une fissure, un manque quelque part et j'avais la désagréable sensation que tonton n'était pas tout à fait comme avant. Intrépidement, j'ai réussi à trouver l'agenda de tonton et après l'avoir feuilleté, je trouvais le numéro de... Pierre ! Je pris quelques pièces et je filais à la cabine téléphonique qui se trouvait au coin de la rue. Mais cette fois-ci, je peux dire que je restais sur le trottoir !
Il y eu une longue sonnerie. Sur le coup, je me demandais ce que je faisais et surtout, comme Pierre allait prendre cet appel. Après tout, je l'ai un peu piégé. Mais j'avais peur de sa réaction. Avait-il dit quelque chose à quelqu'un ? Soudain, on décroche et j'entends parler. C'est Pierre.
« Allo ? » « ...Pierre ? » « ...Oui ! Qui est-ce ? » « ...C'est Laurent ! » « ...Laurent ? Qu'est ce que tu veux ? » « ..je voulais te parler de tonton... » « ... Pourquoi ? » « C'est possible de se voir ? » « Ecoute bonhomme, je sais pas si.. » « S'il te plait ! Il le faut ! »
Comment peut-on dire non à un enfant qui vous supplie ! Pierre accepta de me voir...
Le soir, à la maison, tandis que tonton finissait de débarrasser la table et rangeait la vaisselle dans le lave vaisselle, la sonnette de la porte retenti ! Il se retourna brusquement. Il me demanda d'aller ouvrir, vu qu'il était occupé. Alors, je me dirigeais vers la porte et je l'ouvris.
« C'est qui chaton ? Chaton ! ? Oh hé ? »
Comme je ne répondais pas, il sortit de la cuisine et s'avança dans le couloir. Quand il vit qui se tenait à l'entrée de la porte, il se figea. J'avais encore la poignée de la porte dans la main et Pierre se tenait sur le pas de la porte.
« Bonsoir, Jacques ! » « ...P..Pierre ? Mais qu'est ce que... ? ? » « Tonton, je vais finir de ranger la vaisselle. »
Je prenais le torchon des mains de tonton, je le regardais dans les yeux, en souriant, je lui fis un clin d'œil et je m'éclipsai dans la cuisine.
« Je.. je peux entrer ? » « Bien sur, oui, excuse moi. Mais qu'est ce que tu fais là ? » « Heu.. je crois qu'il faut demander ça à ton neveu ! ». Dit-il en souriant. « Laurent ? ? Pourquoi... ? Ha...d'accord ! » « Jacques. Je tiens à toi tu sais. Et je sais que ce qui compte le plus pour toi, c'est Laurent. J'ai eu un peu de mal à encaisser le fait que lui et toi vous... enfin tu me comprends. » « ..Continue.. » « Seulement, tu me... manques ! » « Pierre, écoute.. » « Non, toi écoute moi ! J'ai eu une discussion avec Laurent aujourd'hui. Il m'a dit pourquoi il a agit ainsi, et j'ai compris. J'ai compris tu sais. J'ai compris qu'il tenait à toi plus que tout et que j'étais un obstacle pour lui. » « ..Pfff ! Oh merde... » « Attends, je finis. Il m'a dit aussi qu'il regrettait et qu'il avait compris que je ne comptais pas t'enlever à lui, comment le pourrais-je ! » « Et ?.. » « Je t'aime Jacques ! Et si tu veux encore de moi, j'aimerais, vivre... avec vous deux ! » « Quoi ?...Tu...nous...hein ? ? Et Laurent ? ? ? » « Pas de panique ! Apprends que c'est lui qui... m'a dit qu'il était d'accord ! Il veut que tu sois heureux, et il s'en veut. On a fait la paix et je te jure que tout va bien maintenant. »
En même temps, je sortais de la cuisine et je me rapprochais doucement de tonton et de Pierre. Ils me regardèrent. « Chaton, t'es sur de toi ? Tu sais que je ne veux pas t'imposer quoi que ce soit, et je sais que ce que Pierre ressent pour moi t'as dérangé alors.. » « Tonton, je sais maintenant que tu me laisseras pas. Moi maintenant, je veux que tu sois heureux ! T'as le droit d'avoir un copain et moi j'ai pas le droit de t'en empêcher. »
Il m'a prit dans ses bras et m'a serré très fort contre lui.
« C'est vrai mon bébé ? Tu penses vraiment ce que tu dis ? » « Oui tonton ! Je le pense. Et puis, Pierre, je l'aime bien maintenant ! Et lui il t'aime tu sais, il t'aime comme moi ! » « Vous deux... je... qu'est que vous me faites... ! Je vous adore ! ! ! »
Tout en étant dans ses bras, il a prit Pierre par l'épaule et l'a serré également contre lui. Je savais que maintenant nous allions être trois sous ce toit. Le voulais-je ? Oui, je le pense et puis, j'ai eu le temps de réfléchir aussi, de me dire que si je voulais que tonton soit encore plus proche de moi, je devais moi aussi faire des efforts de mon côté.
Le soir, au moment de se coucher, je leur ai fais la bise à tout les deux. Ils m'ont fait un gros câlin, des bisous et j'ai regagné ma chambre. En fermant la porte, j'ai fais un clin d'œil à mon tonton. Je n'étais plus jaloux. Pierre venait d'entrer dans notre vie et je l'acceptais. Je me suis glissé sous ma couette et je savais que sans doute, certaines choses allaient changer. Mais peu importe, tonton était heureux, il m'avait, il avait son ami et c'est tout ce qui comptait pour moi. Je me sentais bien finalement ! J'avais réparé ma bêtise et je savais qu'il m'aimerait d'avantage pour ça, plus de la même façon sans doute, mais tant pis.
Pourtant, durant la nuit, alors que j'étais endormi, je sentis ma couette se soulever et c'est comme si quelqu'un entrait dans mon lit. J'ouvris les yeux et, surprise ! Tonton et Pierre, tout nus, qui venaient de me rejoindre, dans ma chambre.
« Dis moi Laurent, ça te dérange qu'on vienne dormir... avec toi ? »
Je me trompais ! Non seulement tonton n'avait pas envie de m'aimer autrement, mais en plus, Pierre allait partager nos jeux, notre amour. Cette première nuit fut inoubliable et les autres qui allaient lui succéder seraient encore meilleures. Moi, Laurent, 11 ans, bientôt 12, j'avais deux gros nounours que j'aimais dans mon lit, deux hommes avec qui j'allais partager des moments que je n'oublierais jamais...
Tonton, tu resteras à jamais la personne que j'ai le plus aimé... Merci d'avoir fait de moi ce que je suis.