Le bedeau et l'enfant de choeur

Le bedeau

Hervé avait depuis aussi longtemps qu'il s'en souvienne fréquenté les églises. Ayant perdu très jeune sa mère, son père qui ne s'était jamais remarié, étant lui-même très pratiquant, avait confié l'éducation de son fils à la Sainte Mère l'Eglise.

D'abord au catéchisme, pendant de longues années, puis après sa communion, il était devenu enfant de chœur. Proche de la cinquantaine maintenant, il était resté fidèle à cette petite église d'un arrondissement périphérique de Paris et était devenu bedeau, secondant le prêtre dans sa mission.

Il n'avait jamais connu les femmes, et sa sexualité était limitée à la masturbation, qu'il pratiquait assidument, alimentant ses pratiques de nombreux fantasmes peu avouables. Ce n'est pas pour autant qu'il s'en repentait en confession. Personne ne savait, ou même n'imaginait, que cet homme banal avait des penchants coupables pour les jeunes garçons.

Depuis quelques semaines, il avait du mal à contenir le trouble que lui inspirait un jeune garçon, arrivé depuis peu à Paris et qui était devenu enfant de chœur. Hervé le dévorait des yeux quand il était présent, et s'il avait bien essayé d'engager la conversation avec le garçon, il n'avait pas encore franchi le pas de ses fantasmes. D'ailleurs, le jeune garçon semblait ne lui prêter aucune attention.

Chaque soir lorsqu'il se branlait dans une petite chambre qu'il occupait à titre gracieux dans le presbytère, il avait dans les yeux l'image de l'enfant convoité.

Peu avant Pâques, alors que Yann, le jeune garçon, répétait avec le prêtre la cérémonie qui allait avoir lieu à cette occasion, la servante du prêtre fit irruption dans l'église. Elle vint prévenir le prêtre qu'il devait se rendre immédiatement au chevet d'une de ses brebis proche du trépas.

S'adressant au jeune garçon, le prêtre lui demanda de poursuivre les préparatifs de la messe avec Hervé, celui-ci étant parfaitement familiarisé avec tout le cérémonial. Puis il pressa le pas et disparut de l'église.

Hervé sentit son cœur bondir dans sa poitrine. Une telle occasion risquait de ne pas se reproduire avant des lustres...

Tout en parlant avec Yann, il s'arrangeait sous prétexte du « protocole » de frôler le garçon, de le pousser légèrement dans le dos pour préciser l'endroit où il devrait se tenir, d'appuyer sur ses épaules pour signifier une génuflexion, autant de contacts qui mettaient le feu dans ses pensées... et un début d'érection dans son pantalon.

« Faisons une pause Yann, on a bien travaillé déjà, si tu veux goûter, il y a du pain dans la sacristie et je crois qu'il y a aussi du chocolat.

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Assis tous les deux sur un banc, ils mangeaient en bavardant.

« Ça te plaît de servir la messe, yann ?

« Oh oui, Monsieur..

« Tu peux m'appeler Hervé tu sais..

« Oui ça me plaît Mon... Hervé. J'espère que je ne ferai pas trop de bêtises dimanche..

« Mais non, ne t'inquiète pas, tu apprends très vite dis Hervé en posant une main sur le genou du garçon. Tu es vraiment très doué, plus que je ne l'étais à ton âge, car tu sais, moi aussi j'étais enfant de chœur...

« Ah ?

« Oui, dans cette église, je ne l'ai jamais quittée comme tu le vois.

La main d'Hervé pressait un peu plus le genou du jeune garçon.

Puis tu es si gentil et si obéissant ajouta Hervé en caressant les cheveux de l'enfant.

« Tiens, reprends un peu de chocolat.. Dis moi, tu as déjà une... fiancée.. ?

« Oh non, pas encore, puis je trouve bêtes les filles..

Hervé ria, lui disant qu'il ne penserait pas forcément ça en grandissant, et qu'il se marierait bien un jour..

Le garçon le coupa :

« Non, je voudrais être curé je crois, puis je préfère m'amuser avec mes copains qu'avec les filles...

La main d'Hervé s'était faite plus pressante, et avait atteint maintenant la cuisse du garçon.

« Et tu t'amuses bien avec tes copains...

« Oui, enfin j'en n'ai pas beaucoup..

« Et vous jouez à quoi ?

« Bah, aux billes, aux osselets...

« Et vous parlez des filles aussi.. ?

« Non presque pas ...

Mais vous parlez bien un peu de ... sexe non ?

Le jeune garçon rougit et détourna son regard du bedeau. Hervé s'en voulait de sa précipitation et de sa maladresse.

« Excuse moi, je t'ai choqué peut être..

« ............... Non.... On en parle un peu...

A ses mots, Hervé sentit que tout n'était pas perdu.

« C'est normal... et vous comparez vos zizis... ?

« .............. un peu.. ça arrive ..

A ce moment, Hervé sentit qu'il pouvait poursuivre plus avant l'exploration de la cuisse du jeune garçon... Sa main arriva contre la braguette de Yann, et sa surprise fut grande de constater que le jeune garçon était certainement en érection.

« Eh bah... Dis moi, tu sembles avoir déjà un joli zizi non...

« .... Je... sais pas... Il est pas très grand...

Hervé maintenant palpait le sexe de l'enfant à travers l'étoffe du pantalon.

« Tu veux me montrer... Je suis sûr que ça t'inquiète, mais il me semble pas si petit que ça !

Yann sembla hésiter un moment ; il était un peu rouge, mais il se leva et déboutonna son pantalon, et le fit descendre d'une vingtaine de centimètres sur le haut de ses cuisses.

Hervé découvrit le slip en coton blanc du garçon, déformé par une érection prometteuse.

Il pressa doucement la tige, puis abaissa le slip pour découvrir la bite fine en érection du garçon. Le gland était recouvert.

« Elle est très jolie tu sais, tu as bien tort de te tourmenter...

Hervé palpa les boules du garçon, caressa son ventre plat, puis saisissant la tige tira doucement le bout.

Cette manœuvre arracha à l'enfant un soupir qui augurait bien de la suite. Avec précaution, Hervé décalotta entièrement la bite de Yann. Le gland rose était un peu humide, signe qui montrait que les caresses d'Hervé ne laissaient pas indifférent le jeune garçon. Une odeur un peu forte mais qui n'était pas pour déplaire à Hervé en émanait. Il frôla le prépuce d'un doigt tandis que son autre main pressait gentiment les boules du garçon. Puis il commença à le branler très lentement.

Sentant le jeune garçon proche de la jouissance, Hervé stoppa –ce que semblait regretter Yann-, puis se levant du banc se dégrafa à son tour.

Il exhiba à la vue du garçon son sexe dressé, décalotté, le gland humide gonflé d'envie. Sa bite n'était pas très épaisse, mais devait approcher ou dépasser la vingtaine de centimètres.

Yann dévorait du regard la bite du bedeau. Hervé guida sa main dessus et le jeune garçon commença à le branler à son tour.

Hervé reprit ses caresses, palpant les boules du garçon, chatouillant son gland, caressant les petites fesses fermes. Il se pencha pour prendre la jeune bite dans sa bouche. Yann gémit sous cette caresse nouvelle. Sa main accélérait sur la bite du bedeau. Hervé dévorait le jeune sexe du garçon tandis qu'un doigt glissé entre les fesses de celui-ci pressait gentiment le petit trou de balle. Il devinait à l'attitude du garçon que celui-ci était sur le point de jouir.

C'est alors qu'ils entendirent le lourd portail de l'église s'ébranler...

Le bedeau et l'enfant de choeur

par Doyo

Chapitre 1