Message-ID: <48380asstr$1088971802@assm.asstr-mirror.org> Return-Path: <saladesperas@yahoo.com> X-Original-To: ckought69@hotmail.com Delivered-To: ckought69@hotmail.com X-Original-Message-ID: <40E7F631.5070000@yahoo.com> From: Sala de Espera <saladesperas@yahoo.com> User-Agent: Mozilla/5.0 (Windows; U; Windows NT 5.1; en-US; rv:1.4) Gecko/20030624 Netscape/7.1 (ax) X-Accept-Language: en-us, fr, zh MIME-Version: 1.0 Content-Transfer-Encoding: 8bit X-ASSTR-Original-Date: Sun, 04 Jul 2004 14:21:05 +0200 Subject: {ASSM} La fauvette des marais a collier_rouge (F/mmm) Lines: 666 Date: Sun, 4 Jul 2004 16:10:02 -0400 Path: assm.asstr-mirror.org!not-for-mail Approved: <assm@asstr-mirror.org> Newsgroups: alt.sex.stories.moderated,alt.sex.stories Followup-To: alt.sex.stories.d X-Archived-At: <URL:http://assm.asstr-mirror.org/Year2004/48380> X-Moderator-Contact: ASSTR ASSM moderation <story-ckought69@hotmail.com> X-Story-Submission: <ckought69@hotmail.com> X-Moderator-ID: dennyw, hoisingr The Red-Shouldered Mangrove Warbler (F/mmm). Ecrit par DrSpin <drspin@newsguy.com> en janvier 2000 Posté sur le newsgroup alt.sex.stories.moderated le 3/01/2000 http://www.asstr-mirror.org/ ... ... files/Collections/Alt.Sex.Stories.Moderated/Year2000/22126 Traduit par Sala de Espera <saladesperas[at]yahoo.com> en aout 2002. et publié d'abord sur http://revebebe.free.fr ======================================================================= Note de l'auteur DrSpin: J'écris et vous lisez, si vous en prenez la peine. C'est tout ce qu'il y a à dire là-dessus. Si un lecteur se sent offensé, et ça m'étonnerait, il/elle aurait dû commencer par ne pas venir ici et il n'y a que lui/elle à bl mer. Si vous reprenez cette histoire, veuillez laisser mon nom intact comme auteur et mon adresse email. ======================================================================= La fauvette des marais à collier rouge (F/mmm) La jolie fille d'à côté va se marier samedi prochain. Je la connais, mais sans plus. Mes deux copains ont sorti le 4X4 et nous sommes dans la cour en train de charger l'équipement quand elle arrive à la barrière. Elle demande si on va faire du camping. Non, ma passion, c'est d'observer les oiseaux, et j'ai entraîné Bill et Graham là-dedans, ce n'est pas difficile parce qu'ils n'ont pas encore de vie à eux. Des braves gars, vous savez. Ordinaires. Mais observer les oiseaux ? Je sais très bien à quoi elle pense, rien qu'en le disant. Elle a un sourire rayonnant, Carrie. C'est son nom. Elle a 20 ans, c'est sûrement trop jeune pour se marier. Mais qu'est-ce que j'en sais. Je suis bien plus jeune qu'elle et le plus grand truc dans ma vie, c'est d'observer les oiseaux. C'est pour ça qu'on se prépare et on ne rentrera pas avant la nuit, et on part à la recherche de la fauvette des marais à collier rouge, et peut-être qu'on aura une chance de voir passer cette petite bestiole tellement rare à ce moment de l'année. Si on fait bien attention. On pourra même prendre une photo. Ca serait formidable, et très important à cette saison. Mes mots continuent de se bousculer dans ma bouche et son sourire rayonne toujours. Bon, elle dit, c'est une si belle journée et elle n'a rien du tout pour s'occuper sauf se faire du mal en pensant aux ennuis du prochain week end, et si elle a fait le bon choix et tout ça, et maintenant ce sont ses mots qui s'embrouillent dans sa bouche, et le truc c'est qu'on pourrait la laisser venir avec nous. Si ça ne nous embêtait pas trop. Ho, cette belle fille, Carrie. Elle est en train de demander si elle peut venir avec trois jeunes cons comme nous ? Et alors, elle n'a rien de mieux à faire ? Oui, c'est évident, rien. Sauf se faire du mal toute seule. Et cetera. Et on y est, ça chahute en tout terrain dans la vieille Jeep du père de Ben (Ben est le seul à avoir le permis de conduire) et je suis assis à l'arrière à côté de Carrie, en regardant du coin de l'oeil ses grandes jambes fines, étalées tout du long à côté de moi parce qu'elle porte cette petite robe d'été jaune p le avec des petites fleurs noires ou bien bleues et boutonnée devant. Ce qu'elle est jolie. Elle va se marier avec un minus samedi prochain quelque part ailleurs et elle va filer vivre avec lui dans un endroit quelconque loin d'ici. Cet imbécile heureux. C'est sûr qu'elle est jolie. Elle raconte des trucs sur son marié, qu'il s'appelle Jeff, que pour le mariage ça lui fait mal au cul que sa mère ait tout décidé et qu'elle ne lui a rien demandé sur rien et que c'est drôlement bon de sortir de là juste une journée. La Jeep fait tellement de bruit qu'elle s'appuie sur moi, sa bouche contre mon oreille. Elle s'est assise tout près parce que l'autre siège à côté est occupé avec son gros sac tressé et son grand chapeau de paille avec des rubans jaunes. Je me penche en avant et je regarde ses grandes jambes bien lisses qui s'étirent jusqu'à ses petites espadrilles. Qu'est-ce qu'elle est mignonne. Elle a des genoux impeccables. Tu ne pourras pas le croire, elle me dit à l'oreille, ce que c'est de faire un truc aussi simple que de se marier. Tellement d'embêtements avec tout et tout le monde. Avec toute cette histoire de mariage elle n'est plus elle-même. Elle a horreur de chaque chose qu'elle aura à mettre ce jour là, même les dessous. C'est sa mère qui a tout choisi. Carrie a essayé de se battre et elle a perdu sur toute la ligne. Je la regarde avec un peu d'étonnement. - Les dessous, tu t'es bagarrée pour les desssous ? - Oui. La plus grosse bagarre. Mais je me suis fait avoir comme toujours, et je vais mettre du satin blanc brodé avec des armatures et des porte-jarretelles et je ne sais pas quoi encore. Comme si j'avais un gilet pare-balles. Je vais monter l'allée comme un cosmonaute sur la lune. Je rigole à l'idée de la voir en grande robe blanche, avec les bras et les jambes tous raides, en train de se trainer jusqu'à l'autel. J'essaie de compatir. - Chérie, ça a l'air bien compliqué. Elle prend un ton résigné. - Je suis une fille simple. Si j'avais le choix, j'aimerais porter quelque chose comme en ce moment. Je réponds avec un faux air distingué. - C'est très chic. Surtout le chapeau. Elle me fixe, et elle dit - C'est gentil. Tu peux me le dire encore si tu veux. - Le chapeau ? - Non, tous les trucs chic. J'ai besoin d'entendre ça en ce moment. - D'accord. Laisse-moi te regarder. Robe jaune très chic, chapeau très chic, longs cheveux noirs brillants légèrement bouclés retombant sur le cou, visage distingué, joli nez, beaux yeux clairs, nuance bleu- gris, silhouette merveilleusement élancée et jambes absolument parfaites. Teint impeccable. Tout compte fait, je dois déclarer que vous ètes la choses la mieux réussie de ce côté de la planète. Elle rougit, ça la rend encore plus belle. - Tu en fais trop, Michael. Mais merci quand même. - Je suis content que tu sois ici. Et je crois que tu as parfaitement raison sur la robe et les dessous et tout ça. Dis-leur de tout balancer et mets ce que tu veux. C'est ton mariage, quand même. - Trop tard. On m'a signée, cachetée, et je vais être mise à la poste. - Tu n'as pas l'air d'y croire, Carrie. Elle fait la moue et me regarde un moment. Elle soupire encore. - Ca ne va pas. Je crois que je vais faire une crise de panique. - Ce type, Jeff, il faut que tu l'aimes pour dire que tu vas te marier avec lui ? - Je croyais que oui. Jusqu'à hier. Maintenant je ne suis même pas sûre qu'il me plait. - Peut-être que c'est normal. Elle fait oui de la tête et soupire encore. - Peut-être. Je voudrais juste qu'ils ne me regardent pas tous comme si c'était fait. Comme une brave petite fille. Pourquoi est-ce que je dois être tout le temps la brave petite fille. Elle retombe dans le silence, les mains sur les genoux, et regarde par la fenêtre. On arrive au bon endroit, on gare la voiture et on commence à décharger. Carrie veut savoir où nous allons. On lui explique. Dans le marais, c'est là qu'on va trouver les fauvettes, on espère. Elle regarde nos bottes en caoutchouc. Il y a de la boue ? Oui, c'est le marais, tu sais. On ne t'oblige pas à venir avec nous. Et ce ne serait pas l'idéal, parce que la fauvette est un petit oiseau craintif, il faut être patient et ne pas faire de bruit. Elle regarde autour d'elle la petite clairière bien à l'abri. Ca lui plait. Elle va nous attendre, lire un livre et profiter du soleil. Combien de temps ? On dit deux heures, si on a de la chance, et on reviendra pour manger à midi. Pas de chance. Une matinée sans oiseaux, et sûrement pas la très rare fauvette des marais à collier rouge. On rentre déçus, avec un appareil photo chargé et des estomacs vides. Ca ira peut-être mieux cet après- midi. On débouche dans la clairière où la voiture est rangée, et on trouve Carrie qui a l'air embarassée et agitée, c'est certain, elle est accroupie et elle a une grande serviette de bain rouge et blanche qu'elle tient serrée contre elle. - Houlà. Vous êtes en avance. Je ne savais pas que vous étiez si près. Je vous ai entendus arriver au dernier moment. Retour en arrière. Calcul. Déduction. Elle était en train de prendre un bain de soleil. Elle n'avait pas grand chose sur elle, peut-être rien du tout. Confirmation. Par terre il y a le sac tressé, le chapeau de paille avec un ruban, la robe jaune à fleurs, un soutien-gorge blanc et une petite culotte blanche. Et un livre. Et un tube de crème solaire. Elle se remet debout, elle serre la serviette autour d'elle et elle passe un coin dans le décolleté. Ses épaules nues et sa poitrine sont très jolis à voir. La serviette tombe quelque part entre ses fesses et ses genoux. Elle a encore ses espadrilles. Rien d'autre. Et la serviette, juste la serviette. Mon cerveau enregistre ça en plusieurs fois. Gros délire. Il y a une minute cette merveille de la nature était allongée par terre, parfaitement nue. Elle se reprend. - Alors, vous avez vu votre joli petit oiseau rouge comme vous l'espériez ? Vous l'avez pris en photo ? Graham répond, pas gai : "Non. Pas d'oiseaux, pas de photos, tout raté." Je reprends "Peut-être que nous aurons de la chance plus tard." J'ai l'impression d'être un peu enroué. Je crois que c'était vraiement rauque. "Peut-être que non." reprend Ben, pessimiste. On mange un semblant de déjeuner, quelques sandwiches médiocres et des fruits, debout autour de la Jeep. Carrie, toujours enroulée dans sa serviette, se fait piquer par un insecte. Elle lève le bras pour lui donner une tape et la serviette se dénoue. Elle glisse et lui découvre complètement le sein gauche, avant qu'elle la bloque contre son corps. Sans se presser, en me regardant sans rien exprimer, elle réajuste la serviette. j'attendais au moins qu'elle dise "Oups", mais rien. Ben et Graham étaient de l'autre côté de la voiture en train d'examiner un pneu. Ils n'ont rien vu. Mais j'ai vu son sein, qui n'est pas trop petit ni trop grand, parfaitement rond, une forme parfaite, avec un petit têton brun qui pointe vers le haut. Je continue à la regarder, sans comprendre. J'ai vu son sein et elle le sait. Elle reste calme et je dois rester calme. J'essaie. - Alors, tu te sens mieux avec ton fiancé. Je veux dire, tu arrives à l'aimer de nouveau ? Elle lève un sourcil vers moi. - Je n'ai pas pensé à lui une seconde, ni à ma mère, ni au mariage, si ça t'intéresse. Il fait tellement bon ici et je voulais vous remercier, les gars, de m'avoir laissé venir. J'avais tellement besoin de sortir de là pendant une journée. Ben et Graham nous ont rejoint. Graham dit - Ne t'en fais pas. J'aurais seulement voulu qu'on trouve un oiseau ou deux pour te montrer. Mais il n'y a rien et je crois qu'il n'y en aura pas plus. Il soupire. - Pas d'oiseaux. Pas de photos. Une balade pour rien. - Bon, on ne peut pas les avoir. Mais on peut sûrement ariver à quelque chose. Je suis une espèce d'oiseau, moi aussi. Vous pourriez me prendre en photo. Tous les trois on la regarde, elle nous sourit. J'ai les idées qui se mélangent. Photos, Carrie, serviette, nue, seins. Les mots ne s'enchaînent pas comme il faut. Graham est le meilleur pour prendre des photos. Il a même une chambre noire chez lui. - Euh, c'est sûr. Ca devrait marcher. - Je sais à quoi vous pensez. Mais je dois vous dire que je vais rester un peu habillée. Elle me fait signe. - Ramène moi mon beau chapeau. Je l'attrappe et elle le pose sur sa tête. - Je garde le chapeau, et aussi les espadrilles. Je trouve que son sourire est un peu crispé. - Mais si on se met d'accord, je suis prête à enlever la serviette. Les deux autres ouvrent la bouche comme des poissons. J'espère que je ne suis pas comme eux. Je demande. - Se mettre d'accord ? - Les photos. Il faut qu'elles n'aillent nulle part. Je serai partie la semaine prochaine mais ma famille reste ici. - C'est sûr. Je te donnerai les négatifs. - Vous pouvez les garder. Simplement vous ne les montrerez à personne. Il faut me promettre. On murmure quelque chose comme une promesse. Elle ne sourit plus. C'est difficile de voir ce qu'ele pense. Comme si elle se concentrait. Le silence dure, comme si elle avait l'esprit ailleurs. Graham tousse. "Je vais sortir l'appareil." Et il fait un détour vers l'arrière de la Jeep. Carrie respire un grand coup. On peut l'entendre. Brusquement elle sourit de nouveau, elle rayonne. Elle dit "Merde." Ca nous choque de l'entendre dire ça. "On va s'éclater un peu pour changer." Elle se met au milieu de la clairière, loin de la voiture. Elle se tourne et nous fait face. "Je vais le faire. Je n'arrive pas à le croire." Elle hésite encore, comme si elle allait penser à autre chose. Et puis, d'un seul coup, elle jette la serviette et elle est debout devant nous. Nue, à part le chapeau de paille avec un grand ruban, et les espadrilles. C'est peut-être ce qui arrive quand Dieu apparaît. Une vision aveuglante. Une expérience qu'on n'oublie pas. Une révélation de la beauté. Je veux dire, j'ai déja vu deux filles nues en vrai. J'ai vu des photos dans les magazines et j'ai vu des films. Carrie-en-vrai est tellement plus belle. Elle a l'air mal à l'aise, elle penche sa tête sur le côté, elle nous regarde un par un encore. Et encore. Elle est trop parfaite. Tout est exactement à la bonne place, exactement la bonne taille, exactement la bonne forme. Ses seins sont parfaitement à la bonne place sur son corps, sa taille parfaitement mince, ses hanches parfaitement larges, ses jambes parfaitement longues. Et au centre, comme le zéro de la cible, un parfait V de poils, juste ce qu'il faut, et comme s'ils étaient de deux couleurs, brun comme du chocolat à l'extérieur et noir au milieu. Et on peut regarder partout, elle a une peau sans défaut. Pas une marque. Pas une tache. Rien. La perfection. Sans raison, elle éclate de rire. Elle s'agite et se penche en avant, ses seins se balancent jusqu'à ce qu'elle les renferme avec ses bras et appuie son visage sur ses mains. L'instant d'après elle se tient droite et on voit bien que son moment de nervosité est passé. Elle a l'air apaisée, souriante, en confiance. "Excusez-moi, dit-elle, mais vous devriez vous regarder, les gars, vous avez l'air complètement épouvantés." Elle rit. "J'ai eu bêtement peur que vous me sautiez dessus tous ensemble mais je vois que ça n'arrivera pas." Je n'en sais rien pour Graham et Ben, mais je ne suis pas épouvanté. Stupéfié, peut-être. Et même pendant que je suis épinglé au sol, un méchant insecte venimeux arpente mon cerveau, propulsé par ses paroles. On est trois gars. C'est juste une fille. Facile. pas d'effort. On la jette, on la bloque, on la prend. Facile. Non. Elle est trop bien. En même temps, je me vois rester là à la regarder et vieillir comme ça. J'entends l'appareil photo et Graham s'est baissé pour la cadrer. Elle lui sourit et elle incline la tête. Non, elle est trop mignonne. Elle prend la pose sans effort. Elle dit "Vous savez, j'avais toujours eu envie de faire ça." Elle flirte avec l'objectif. Tenant son chapeau et les yeux dans le lointain avec un sourire pensif. Le dos appuyé contre un arbre. Perchée sur le capot du 4X4. Pendant vingt minutes elle se promène dans la clairière, en nous tirant tous les trois avec une laisse invisible. Graham prend les photos. Ben et moi, on ne fait rien et on regarde. Elle est en pleine gloire. Et aussi, c'est clair, elle est heureuse. Et quand elle commence à fatiguer, elle insiste pour qu'on termine par des photos de nous avec elle. Pas des images artistiques comme ce qu'on vient de faire, des photos de vacances. On prend l'appareil chacun son tour et elle se tient entre les deux autres, nous habillés et elle à poil. Ce sont celles-là qu'elle préfèrera se rappeler. Elle se drape dans sa serviette, s'installe sur le capot et me regarde en face. - Tu as l'air de prendre ça plus au sérieux qu'eux. Dis-moi pourquoi je l'ai fait. Je réfléchis un moment. J'hésite. - Je crois ... C'est un acte de rébellion. Elle a son merveilleux sourire. Je continue. - Je crois ... Ta mère n'aurait jamais pensé que tu ferais une chose pareille. On va te marier la semaine prochaine, et tu les défie tous. Ta mère. Ton fiancé. Même si tu ne leur dis pas, tu sais que tu l'as fait. J'ai bon ? - Pas mal. En plus c'était jouissif. Je ne me suis jamais sentie plus libre de faire ce que je voulais. Tu sais, c'est vrai ce que je t'ai dit dans la voiture. J'ai vraiement été une gentille fille toute ma vie. J'ai fait l'amour avec trois garçons seulement, en comptant Jeff. Et ce n'est pas beaucoup pour une fille qui va se marier. Elle se met à rire. - J'étais en train de me dire que je l'avais fait moins de fois que vous, les gars, et puis j'ai eu une drôle d'idée. Vous, vous ne l'avez jamais fait. Suffit de vous regarder pour savoir que c'est vrai. Silence. Je sais que Ben et Graham ne l'avaient sûrement pas fait, et qu'ils croient que moi non plus, mais en fait j'y étais passé il y a deux ans, avec une cousine à moi qui était grosse et agressive, et ça avait été moche et mal fait, un truc à oublier. Tant pis. Ce n'est pas le moment de chicaner. Carrie rit plus fort et s'applaudit. "Impeccable." Et puis elle s'arrête de rire, brusquement. Elle saute en bas de la voiture et elle commence à fouiller dans son sac. "Regardez ça. Quelqu'un doit être en train de me dire quelque chose. Il reste exactement trois préservatifs et je ne vais pas revoir Jeff avant le mariage." Elle se met une main en visière contre le soleil et nous regarde. "Ca devrait faire le compte. Je double mon tableau de chasse avant qu'on me marie, et vous, les gars, vous perdez votre petite cerise." Elle est devenue raide dingue. Un coup de soleil ou quoi. Ca n'a pas de sens. Se mettre à poil, d'accord. C'était pas mal dingue mais c'était juste pour posséder sa mère, et nous trois, on était des accessoires. Mais maintenant ? Carrie, la mignonne future mariée rougissante, qui se fait passer dessus par trois gars empotés, transpirants, nerveux, en dessous la moyenne, et puis débutants dans tous les sens possibles ? Regardez ça. On est aussi bandants qu'un tableau de taux d'intérêts. Je suggère, c'est dans son intérêt: - Quand même, faudrait que tu réfléchisse. - Déja fait. On y va, ordre alphabétique. C'est à toi. Elle désigne Ben, l'attrappe par la main. Avec sa serviette autour d'elle et les trois préservatifs sous plastique dans l'autre main, elle ramasse ses vêtements et l'emmêne dans les buissons. Ben tourne la tête une ou deux fois pour nous regarder. On croirait qu'il va se faire fusiller. - Meeerde. dit Graham, très secoué, après les avoir vus disparaître. - T'as raison, drôle de truc. - Ouais. Drôle de truc. - Tu sais quoi. C'est toi le prochain. - Meeerde. Après un moment, vraiement pas assez longtemps, Ben ré-émerge, en remettant sa chemise dans son pantalon. Il s'arrête devant Graham. - Elle te veut, toi, tout de suite. C'est à vingt mètres, sur la droite. Graham ravale sa respiration. Il dit encore "Meeerde" sans s'entendre, et il disparaît. Je dis à Ben "Ne dis rien. J'ai l'impression que c'est un rève et que tu casserais tout." Il roule ses yeux. "Encule mon chien." Pour Ben ça fait un grand discours. Je lève la main comme un flic à un carrefour. "Oh, pas un mot." Il flotte un moment, il réfléchit, et puis il s'en va vers la Jeep pour ranger les affaires. Mon esprit se promène pendant que je tourne en rond dans la chaleur de l'après-midi. J'arrête de penser à Carrie parce que chaque fois que je pense à elle mes boyaux se liquéfient. C'est une belle journée, le ciel est bien bleu, les oiseaux font cuicui dans les branches du grand arbre vert sombre plein de petites baies oranges. Tellement agréable d'entendre les gazouillis et les battements d'ailes. Je lève la tête d'un coup. Je connais l'air. Je regarde dans l'arbre. Elle est là. Une mésange des marais à collier rouge. Et une autre. Et encore une autre. Stupide, je regarde quatre fauvettes en couleurs fluo qui volettent autour de l'arbre et gobent les petits fruits oranges. Je me secoue et je cherche où est Ben. On ne le voit nulle part. Quelqu'un sort des buissons, se prend les pieds dans un bout de bois, c'est Graham. Il tombe presque, se remet droit, il ramasse le bout de bois, il l'agite et il le lance en l'air de toutes ses forces. Ca me passe au-dessus de la tête, en plein dans le grand arbre vert sombre. Il a un sourire large comme ça. Il boxe dans l'air comme s'il avait gagné le match et il me montre le chemin des buissons derrière lui. Je me retourne pour regarder les fauvettes. Elles ont disparu, elles ont eu peur du gros b ton de Graham. Il me tape sur l'épaule, toujours souriant. Et il voit quelque chose sur ma figure. Il demande - Qu'est-ce qui t'arrive ? On croirait que ta grand-mère vient de mourir. Je le regarde, lui et puis l'arbre. Foutues, les fauvettes des marais à collier rouge. J'ai un boulot à faire. Je le rassure - Rien du tout. Faut que j'y aille, j'ai rendez-vous avec quelqu'un par là dans les buissons. - Tu serais con de ne pas y aller. Carrie est assise sur sa serviette rayée, le visage appuyé sur ses genoux et les bras autour de ses jambes, nue et élégante. - Bien. C'est pas toi le gamin qui habite à côté ? - Oui. J'ai failli te rater. Elle sourit, juste un peu triste. - J'aurais dû te connaître mieux. C'est agréable de parler avec un gars comme toi. Tu aurais été un bon copain quand on en a besoin. - La différence d'age, quand même. Elle allonge ses jambes en V et se révèle sans équivoque. - Tu as probablement raison. Peut-être qu'on devrait commencer à se rattraper. J'hésite. Je n'y crois pas encore. - Tu es sûre ? - Positif. Ca a été le meilleur sexe de toute ma vie. Maintenant je ne comprends plus et je suis intimidé. - Tu plaisantes. Faut que tu plaisantes. Ben et Graham ? Ils étaient bons ? - Ils étaient nuls. Mais ne leur dis pas. On est tous nuls au début, et après tout le monde fait le grand bond en avant. Je voulais juste dire que ça m'a fait du bien. - Tu veux dire, de leur faire un cadeau ... comme l'infirmière qui console l'infirme et le désespéré. Elle rigole. Et puis - Enlève ton jean, Mikey, la journée s'avance. Je suis debout devant elle avec seulement mon t-shirt et elle déroule le préservatif en place et elle le lisse avec les deux mains. Je lui aurais donné mes économies de toute une vie rien que pour ça. - Tu es sûrement prêt. Tu veux et tu peux. Il y a un barreau d'acier là-dedans, non ? Il a fallu fournir un soutien à un de tes copains. Je me bouche les oreilles avec les mains. - Ne dis pas plus. C'est mauvais pour moi de savoir ça. Elle sourit. "C'est le moment". Et elle m'attire vers elle. Carrie est tellement belle. Sa beauté ne s'en va pas, même si vous ètes tout près. Pas de défaut qu'on voie de près. c'est une star, et je suis assez veinard pour avoir la permission de de faire rentrer quelque chose de moi dans son corps. Elle étudie ma figure et me regarde dans les yeux, sans arrêter de sourire plus ou moins. Elle a l'air sereine, à l'aise. Rien de plus. Pas de passion. Comment ça se fait ? Pourtant c'est chaleureux et agréable, et je ne doute pas une seconde que son cadeau soit sincère. Je finis mon travail et pour la première fois depuis deux heures je me sens mollir. Je me retire d'elle et je pose doucement ma tête sur ses seins. Un têton pointe avec insistance sur l'endroit le plus tendre de ma joue et elle me tapote gentiment les cheveux. Le vent souffle un peu plus fort, le soleil se retire et descend, et tous les oiseaux en parlent. Je murmure. - J'ai une faveur à te demander. - Quoi ? - Je peux t'embrasser ? Elle rit un peu et je sens que ça bouge contre ma joue. "Bien sûr, tu peux." Je prends son visage entre mes deux mains et je lui donne un baiser. En commençant je suis plein de reconnaissance, et puis ça continue et ça grandit. Elle est trop belle. Elle est trop merveilleuse. Je me retire et elle relève un sourcil comme elle sait si bien faire. Elle me dit "Bon, si tu m'embrasse comme ça encore, je te préviens que moi aussi je vais t'embrasser." C'est ce que je fais, et c'est ce qu'elle fait. Et pour la première fois je la sens vibrer. C'est drôle, non. Quelquefois on baise une fille et elle reste allongée là. Et une autre fois on embrasse la même fille en y mettant du coeur et elle ronronne et elle rugit comme un léopard affamé qui passe sa langue sur sa proie avant de la dévorer. Bon, digression. On revient à l'histoire. Elle arrête de m'embrasser et je me dis que c'est fini. Même si je sens que ça revient là en bas, on ne recommence pas. On se rhabille et on rejoint Ben et Graham et tout ça est plaisant et détendu, courtois même. On roule vers la ville avec Carrie contre moi sur le siège arrière, elle dort sur mon épaule. Et quand on stoppe devant chez elle. - Bon, on s'est bien amusés. Ne dites rien à personne et ce sera comme dans les contes de fées. We'll all live happily ever after. Ben et Graham ne l'ont jamais revue. Mais j'habite la maison d'à côté, rappelez-vous, et j'ai encore un chapitre à raconter. Trois jours après le Dimanche des Fauvettes, je passe le soir devant chez elle, elle m'appelle depuis l'entrée. Elle va prendre l'avion le lendemain matin, et ce soir elle va avoir le dernier essayage de la fameuse robe de mariée. Le couturier sera parti à huit heures et sa mère va à une réunion à huit heures et demie, et si je veux je peux venir une minute et la voir avec sa robe. Je veux. C'est Carrie. Je rentre chez moi et dans l'instant je lui fabrique un cadeau de mariage. Je découpe dans mon gros livre sur les oiseaux la planche pleine page en couleur de la fauvette des marais à collier rouge. Je décroche du mur le cadre avec l'autographe sur la photo de Greg Chappell devant l'entrée des joueurs au stade de Brisbane, je jette le grand batteur dans un tiroir et je le remplace par la fauvette en vol. Ca fait bien. Ca fait encore bien à 8h35, et Carrie l'aime vraiment beaucoup. Elle a raison pour sa robe. Ca peut faire un abri pour six enfants. Elle ressemble à la Reine Elisabeth Première. Mais elle est en forme maintenant, et optimiste, et elle est sûre de survivre à toute l'épreuve. Elle me dit qu'être une méchante fille pendant une journée, ça l'a aidée. Elle avait besoin de lacher la pression. "Zut" je lui réponds. "J'espérais que tu avais encore un peu de pression à lacher." Elle me regarde avec curiosité, elle s'amuse. - Ici et maintenant ? En robe de mariée ? C'est mal, Mikey. - Très mal. On ne peut pas imaginer quelque chose de pire. - De toute façon, j'ai fini ma réserve de préservatifs. A moins que tu en aie un. - Non. - C'est sérieux, parce que mon cycle est tout près du pic de fertilité. C'est une conspiration. Je suis sûre que Jeff et ma mère veulent que je sois fécondée pendant ma nuit de noces. - Donc, c'est évident que c'est encore plus mal que de le faire en robe de mariée. Elle va et vient dans la pièce et brusquement elle s'immobilise. "Tu parles d'or, mon gars. Tu seras un démon quand tu auras grandi." Je baise Carrie en robe de mariée, ce soir là entre 8h50 et 9h15. Ce n'est pas si facile. En pratique, il faut que je me couche sur le plancher et qu'elle se baisse jusqu'à la chose. Je suis complètement enfoui sous des masses de tissu blanc, je ne vois rien et je n'entends pas plus. Quand même, je sais qu'elle est excitée et nerveuse. Je sens son vagin qui se crispe pendant qu'elle s'enfile à coups rapides et répétés, et je peux l'entendre qui se répète que c'est moche et affreux ce qu'elle est en train de faire et qu'il n'y a pas d'excuse. Quand je gicle, long et profond en elle, je l'entends gueuler quelque chose que je ne saisis pas, elle se laisse tomber de tout son poids sur mon bassin et elle s'agite avec fureur. Après, pas longtemps après, elle se calme. "Fous le camp d'ici." Elle me dit ça sérieusement, mais sans méchanceté. "Je en veux plus jamais te voir." Elle ne m'a plus jamais vu. Le lendemain elle était partie et deux jours après elle était mariée. Quelques semaines après j'ai reçu une lettre où elle me remerciait pour mon cadeau de mariage. C'était la formule classique, sauf qu'elle me disait qu'elle garderait la fauvette comme un trésor et qu'elle la mettrait toujours près d'elle. Ce serait un souvenir des bons et des mauvais moments là-bas. J'ai appris qu'elle avait eu un bébé, mais bien après et pas dans les temps. Plus tard, j'ai perdu mes photos de Carrie quelque part, toutes sauf une. Celle avec Ben et moi, une belle fille nue absolument somptueuse entre nous deux, qui sourit et fait la grimace au soleil. Je l'ai à côté de moi pendant que j'écris. Ben et Graham ont continué à observer les oiseaux. J'ai laissé tomber. J'avais vu la fauvette des marais à collier rouge, et après ? Aussi bien, je ne pouvais pas le raconter, personne ne m'aurait cru, et j'avais une promesse à tenir. Jusqu'à maintenant, des années et des années après. Bon, je vais ranger la photo de Carrie en lieu sûr. Jusqu'à ce que je la regarde une fois de plus. FIN ( L'histoire se passe au temps de Nixon et de Pompidou. Greg Chappell, alors dans sa gloire, est aujourdhui entraîneur de l'équipe de cricket de Brisbane. ) -- Pursuant to the Berne Convention, this work is copyright with all rights reserved by its author unless explicitly indicated. +---------------------------------------------------------------------------+ | alt.sex.stories.moderated ------ send stories to: <ckought69@hotmail.com>| | FAQ: <http://assm.asstr-mirror.org/faq.html> Moderators: <story-ckought69@hotmail.com> | +---------------------------------------------------------------------------+ |ASSM Archive at <http://assm.asstr-mirror.org> Hosted by <http://www.asstr-mirror.org> | |Discuss this story and others in alt.sex.stories.d; look for subject {ASSD}| +---------------------------------------------------------------------------+